Communiqué
Global

Des journalistes afghans débattent des techniques de reportage sur la migration irrégulière

Afghanistan - La migration irrégulière comporte de nombreux risques, que ceux qui décident de migrer ne comprennent par forcément bien. Les migrants irréguliers peuvent rencontrer des dangers et risquer leur vie, leur bien-être et leur sécurité, et sont vulnérables à la traite à des fins d’exploitation sexuelle et pour le travail forcé.

Pour répondre au besoin immédiat de sensibiliser les journalistes afghans basés à Kaboul à la migration irrégulière, l’OIM a organisé, cette semaine, en coopération avec le Ministère afghan des réfugiés et du rapatriement, un atelier d’une journée, au siège du Ministère à Kaboul, sur les risques associés à la migration irrégulière et sur la terminologie de la migration, destiné à plus de 60 reporters et journalistes issus des médias basés à Kaboul.

« Les journalistes jouent un rôle important dans le façonnement de la perception du public », a déclaré Laurence Hart, chef de mission de l’OIM et envoyé spécial. « Il est tout aussi important que tous les reportages soient basés aussi bien sur des données statistiques que sur des histoires réelles, pour pouvoir informer le public sur les réalités. »

L’atelier d’une journée, financé par le gouvernement australien, et géré et co-organisé par l’OIM et le Ministère, comprenait des représentants des agences de médias publics et privés afghanes. Les participants ont reçu des informations sur les interprétations précises du vocabulaire de la migration qui aideront les journalistes à renforcer leur capacité professionnelle à écrire des articles sur les questions migratoires.

La sensibilisation aux risques associés à la migration irrégulière et au trafic auprès des migrants irréguliers afghans qui ont l’intention de voyager par des moyens illégaux aidera les migrants à prendre des décisions en connaissance de cause lorsqu’ils migrent.

« L’organisation de tels ateliers exposera davantage les journalistes afghans à divers aspects du phénomène de migration, non seulement le côté négatif mais aussi le côté positif », a confié Abdul Rahman Sadat, reporter d’un journal afghan, à l’OIM. « Je dispose désormais des bons outils (terminologiques) pour pouvoir écrire des articles professionnels et fidèles sur les questions migratoires. »

D’autres ateliers similaires sont prévus dans les prochaines semaines pour les érudits religieux et les étudiants universitaires dans les provinces d’Herat, de Kandahar, de Paktiya, de Kaboul, de Balkh et de Bamiyan.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Nasir Ahmad Haidarzai, OIM Afghanistan, Tel: +93(0)794 100 542, Email: nhaidarzai@iom.int