Le Rwanda est fortement exposé aux aléas naturels et aux effets du changement climatique, notamment les inondations, les sécheresses, les tremblements de terre et les glissements de terrain, qui tendent à se multiplier et à gagner en intensité depuis quelques décennies. Du fait de cette évolution, il semble nécessaire de soutenir les efforts déjà déployés par le Gouvernement du Rwanda pour faire face aux catastrophes, tout en renforçant les capacités d’adaptation aux échelles nationale et locale afin de réduire les risques de catastrophes liées au climat, y compris les flux migratoires qui en résultent, et de gérer ces événements quand ils se produisent. Dans ces circonstances, le projet vise à renforcer les capacités du Gouvernement et des communautés touchées par le changement climatique de gérer la mobilité humaine liée à cette évolution, selon une approche associant l’ensemble des pouvoirs publics et de la société et en tenant compte des questions de genre. Il contribuera à la mise en œuvre de la Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l’environnement et le changement climatique signée par le Gouvernement du Rwanda en 2022. Le projet a pour objectif principal de renforcer les capacités du Gouvernement du Rwanda pour ce qui touche à la gestion de la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique. Pour atteindre cet objectif, il est prévu que le Gouvernement du Rwanda intègre la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique dans ses politiques et stratégies (effet direct 1). Cet effet direct sera atteint grâce aux produits clés suivants : collecte de données ventilées et création d’un profil de pays au regard de la migration, de l’environnement et du changement climatique (produit 1.1) ; élaboration et validation d’un projet de plan de mise en œuvre de la Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l’environnement et le changement climatique (produit 1.2) ; et activité pilote visant à concrétiser l’une des mesures prioritaires de ce plan de mise en œuvre (produit 1.3), selon une approche soucieuse des questions de genre, participative et fondée sur les droits.