Ce projet contribue aux efforts du Gouvernement du Lesotho visant à apporter des solutions adaptées au changement climatique par l’élaboration d’une stratégie nationale relative à la migration, à l’environnement et au changement climatique, tout en mettant à l’essai un programme innovant en faveur d’une économie verte au sein de communautés vulnérables dans cinq zones cibles. Adoptée en 2017, la politique nationale du Lesotho en matière de changement climatique a pour objet de faciliter la migration en tant que stratégie d’adaptation au changement climatique, une approche qui ne s’est toutefois pas traduite par des mesures concrètes. Par ailleurs, il est nécessaire, à l’échelle locale, de renforcer la résilience au climat en associant les communautés aux pratiques environnementales. Le secteur du recyclage et du tri des déchets reste peu développé au Lesotho et, selon une évaluation menée en 2021, les entreprises spécialisées dans la gestion des déchets sont très demandées. Tirant profit des possibilités qu’offre cette situation et dans le prolongement de travaux antérieurs, ce financement aidera le Gouvernement du Lesotho à élaborer une stratégie nationale en matière de migration, d’environnement et de changement climatique ainsi qu’un plan d’action connexe. En outre, la phase pilote du plan prévoit une collaboration avec des coopératives de recyclage et des parties prenantes gouvernementales à l’échelle des districts afin d’assurer une formation sur les pratiques résilientes au climat, en particulier sur le tri des déchets. L’objectif de la formation est de donner à ces groupes les moyens de sensibiliser les membres de la communauté et de les mobiliser pour qu’ils adoptent des pratiques résilientes au climat au niveau des ménages. Cette approche contribue également à la création de possibilités de subsistance durables pour les membres des coopératives de recyclage, qui disposeront d’un meilleur accès aux déchets grâce à l’adoption par la communauté de pratiques de tri des déchets. De la sorte, les entreprises soucieuses des questions environnementales seront soutenues et les communautés participeront aux pratiques résilientes au climat. À terme, le projet doit réduire les effets du changement climatique sur la mobilité humaine, tout en offrant des possibilités de subsistance durables.