"La relation entre la mobilité et la santé est complexe : le processus migratoire a des incidences sur la santé des migrants, et la mobilité influe sur la santé publique dès lors que les populations mobiles interagissent avec les communautés locales. Le volume et la facilité des voyages tels que nous les connaissons aujourd’hui compliquent le contrôle international des maladies, comme le montre la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Cette situation a fait apparaître des lacunes dans les capacités nationales et locales, aux frontières et au sein des communautés, en matière de diagnostic et de gestion des cas, ainsi qu’en matière de sensibilisation, et indique qu’il est nécessaire de mener des interventions de santé publique multisectorielles et centrées sur la mobilité. Le projet contribuera à la prévention et à l’atténuation de la transmission des maladies en renforçant les capacités des intervenants de première ligne et des communautés tout au long du continuum de la mobilité. Il contribuera aux effets directs suivants : 1) Les intervenants de première ligne, y compris les gouvernements et la société civile, préviennent, détectent et combattent la COVID-19 et d’autres maladies dans des communautés à haut risque ; 2) Les communautés d’accueil et de migrants réduisent leur vulnérabilité à la COVID-19 et à d’autres maladies contagieuses à la faveur d’outils et d’orientations permettant d’assurer une communication contextualisée sur les risques et une mobilisation communautaire. L’OIM élaborera une boîte à outils contenant des supports de formation à l’intention des intervenants de première ligne ainsi que des outils permettant de faire en sorte que les messages sur les risques soient adaptés sur le plan culturel et linguistique et que les migrants soient pris en compte dans les campagnes de sensibilisation. Cette boîte à outils sera utilisée pour former les intervenants de première ligne afin qu’ils soient à même de prévenir, de détecter et de combattre efficacement des maladies transmissibles, et guidera les agents de première ligne et les chefs et membres de communautés pour qu’ils puissent assurer une communication sur les risques et une mobilisation communautaire efficaces, afin de renforcer les connaissances, l’appropriation et les comportements préventifs au sein des communautés et de réduire ainsi la vulnérabilité à la maladie. La boîte à outils sera disponible en anglais, en espagnol et en français et sera mise en œuvre à titre expérimental au Burkina Faso, au Guatemala, au Mali et au Mexique. Le budget total du projet s’élève à 400 000 dollars E.-U"