Au fil des ans, les Rwandais ont migré dans différents endroits du monde, principalement pour des raisons socioéconomiques. Récemment, le Gouvernement du Rwanda a pris conscience de l’importance de sa diaspora sous l’angle de sa contribution au développement socioéconomique national. Dans l’esprit de sa politique d’inclusion, il est fermement convaincu que la diaspora rwandaise est un groupe important qui ne peut être ignoré à cet égard. La politique du Rwanda sur la diaspora de 2009 et la politique nationale d’investissement de 2017 indiquent dans quels domaines les interventions de la diaspora sont fondamentales pour le pays : transferts financiers, y compris rapatriements de fonds ; technologie ; transferts de connaissances et de compétences ; mobilisation d’investisseurs étrangers ; recherche de marchés étrangers pour les produits rwandais, afin d’augmenter le volume des recettes d’exportation. En ce qui concerne la politique rwandaise sur le secteur de la santé, le Gouvernement a déclaré que l’une des principales priorités pour le pays est d’améliorer le bien-être de la population par des services de santé de qualité qui soient acceptables et accessibles pour la majorité des personnes et fournis avec leur participation. À cette fin, l’OIM aidera le Gouvernement du Rwanda à mobiliser des membres hautement qualifiés de la diaspora rwandaise en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni qui sont disposés à mener ponctuellement des activités de renforcement des capacités et de transfert de compétences à l’intention des fonctionnaires gouvernementaux et des médecins locaux. L’OIM fera en sorte que les médecins rwandais qui bénéficieront des transferts de compétences soient à même de fournir des services sanitaires de qualité à la population locale et aux patients rwandais. Pour garantir la durabilité de cette initiative, l’OIM, en étroite collaboration avec le Gouvernement, fournira aux membres de la diaspora des informations sur les possibilités du marché du travail, ainsi que sous l’angle des affaires et des investissements, en les invitant à investir leurs compétences dans leur pays d’origine. Le tout sera mis en œuvre, surveillé et supervisé par le comité de pilotage et le groupe de travail technique, composés de toutes les institutions gouvernementales concernées et de l’OIM.