Ces dernières années, les liens positifs entre la migration et le développement ont fait l’objet d’une attention accrue au Rwanda, en partie en raison de la forte augmentation des rapatriements de fonds des migrants et des possibilités d’emploi. Cette proposition de projet est ancrée dans le cadre d’orientation du Ministère de la fonction publique et du travail (MIFOTRA), à savoir le Cadre d’orientation national du Rwanda en matière de mobilité de la main-d’œuvre établi en 2015, qui vise à faire en sorte qu’une migration de main-d’œuvre bien réglementée contribue à la consolidation et au renforcement de la nation. Le Cadre d’orientation entend s’atteler aux cinq domaines clés suivants : gouvernance de la migration de main-d’œuvre, protection et autonomisation des travailleurs migrants hommes et femmes, harmonisation de la migration de main-d’œuvre aux fins de développement, données migratoires (ventilées par sexe, âge et profession), et développement et entretien des compétences. Ce projet vise à contribuer à la protection et à l’autonomisation des travailleurs migrants hommes et femmes originaires du Rwanda, ainsi qu’au développement et à l’entretien de leurs compétences.
Il entend appuyer la mise en œuvre de la politique nationale en matière de mobilité de la
main-d’œuvre et de son cadre d’orientation grâce à un renforcement des capacités humaines et institutionnelles nationales, notamment en améliorant la base de données du Système national d’information sur le marché du travail (LMIS) pour y ajouter des données et des informations désagrégées sur les travailleurs migrants rwandais et en fournissant au Gouvernement un appui technique à la négociation d’accords bilatéraux sur la main-d’œuvre aux fins de mobilité.
"Le budget total du projet s’élève à 200 000 dollars E.-U"