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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une conférence régionale sur la migration se tient à Mexico
Mexique - Les responsables gouvernementaux des 11 pays qui composent la Conférence régionale sur la migration (CRM) – Belize, Costa Rica, République dominicaine, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama les Etats-Unis – ont participé à la réunion vice-ministérielle annuelle du groupe lors de la 20ème réunion de la CRM qui a eu lieu cette semaine à Mexico.
Lors de la réunion de quatre jours, qui s’est terminée hier, 11 novembre, les Ministres adjoints des affaires étrangères et de l’intérieur et les fonctionnaires gouvernementaux chargés de la migration ont débattu de questions clés tels que le retour, l’intégration et la réintégration des migrants.
Ces questions sont particulièrement importantes pour un certain nombre de pays membres de la CRM car on estime qu’au cours des six dernières années, plus de six millions de migrants originaires des pays de la région sont rentrés chez eux soit volontairement, soit par expulsion. Bon nombre des migrants de retour, y compris des dizaines de milliers d’enfants, sont très vulnérables.
Dans son discours d’ouverture, Marcelo Pisani, Directeur régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes, a déclaré que les facteurs liés au retour provoquaient souvent du stress, de la dépression et d’autres troubles qui, associés à d’autres facteurs socioéconomiques et psychosociaux, rendent les migrants vulnérables aux mauvais traitements.
Depuis ces cinq dernières années, on estime que plus de 500 000 migrants rentrent chaque année en Mésoamérique (Guatemala, Belize, Honduras, El Salvador, Nicaragua, Costa Rica, Panama et Mexique) et dans les Caraïbes. Bon nombre de ces migrants rentrent avec leurs enfants, souvent nés dans les pays de destination. Ces enfants font souvent face à des difficultés d’intégration dans les pays d’origine de leurs parents.
D’après un rapport de l’Institut national mexicain des statistiques et de la géographie (INEGI), en 2014, environ 420 000 enfants qui sont rentrés au Mexique avec leurs parents se sont inscrits à l’école à travers le pays.
« Bon nombre de ces familles sont nées dans les pays de destination ou sont nées dans les pays de Mésoamérique mais n’y ont jamais vraiment vécu. Ces enfants n’ont aucune racine dans les pays d’origine de leurs parents et ont besoin de programmes sociaux adaptés pour leur intégration. Ils sont en âge d’aller à l’école et ne connaissent pas bien l’espagnol, ce qui entrave leur accès au système scolaire. Ils sont aussi confrontés à des difficultés pour faire reconnaître leurs diplômes », a déclaré M. Pisani.
La CRM fête son vingtième anniversaire cette année et depuis ces vingt dernières années, les pays de la CRM maintiennent leur engagement dans des débats francs et honnêtes sur les questions de migration régionale. Ils ont lancé des initiatives régionales pour protéger les droits fondamentaux des migrants et pour renforcer l’intégrité des lois migratoires, des frontières et de la sécurité nationale des Etats membres.
« Il y a vingt ans, alors que la migration était un sujet tabou dans de nombreuses régions du monde, cette région débattait et coopérait déjà sur des stratégies visant à répondre à ces questions migratoires complexes. Lorsque la CRM a vu le jour, de nombreux observateurs extérieurs pensaient que les pays de cette région ne parviendraient pas à débattre sur la migration de manière constructive », a déclaré Ovais Sarmad, chef du personnel de l’OIM.
« Toutefois, la CRM a prouvé que ce dialogue était possible et a rendu possible le principe de responsabilité partagée à travers ses actions. Cela est essentiel pour garantir l’efficacité de la gouvernance d’un phénomène comme la migration qui a une portée mondiale et régionale », a t-il fait remarquer.
« Pour son vingtième anniversaire, l’OIM reconnaît les bons résultats obtenus par la CRM, en particulier dans la lutte contre la traite, dans la protection des migrants vulnérables et dans la sauvegarde de la dignité des migrants par le biais d’une migration effectuée dans le bon ordre et en toute sécurité. Ces avancées ont fait de la CRM un processus consultatif régional exemplaire au niveau mondial et le place en première ligne de la coopération régionale en matière de migration », a t-il ajouté.
Ana Duran, Haute conseillère régionale de l’OIM pour les Amériques a fait remarquer que les pays de la CRM ont montré que le principe de responsabilité partagée dans la gouvernance migratoire était essentiel. « La migration est internationale et la gérer pour qu’elle soit effectuée dans le bon ordre et de manière humaine est une responsabilité qui doit être partagée par les pays d’origine, de transit et de destination », a t-elle fait remarquer.
« La responsabilité partagée pour une gestion adéquate de la migration est particulièrement essentielle dans une région comme celle-là, caractérisée par les disparités économiques, le conflit et les changements climatiques », a t-elle ajouté.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Salvador Gutiérrez, OIM San José, Tel: +506 2221 5337, Email: sgutierrez@iom.int