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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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DG de l’OIM : Il est urgent de trouver des solutions climatiques stratégiques unifiées à l’échelle mondiale pour aider les populations à rester dans leurs régions d’origine
Genève, 11 novembre – Alors que les dirigeants du monde se réunissent pour la 29e Conférence des Parties (COP29), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) appelle à des solutions plus concrètes et durables pour les communautés les plus touchées par les effets du changement climatique.
Des mesures d’adaptation et de résilience au changement climatique doivent être prises en faveur des populations qui souhaitent rester dans leurs régions d’origine, en veillant à ce que leurs moyens de subsistance puissent être préservés et qu’elles puissent se remettre des effets du changement climatique.
« Nous devons trouver de meilleurs moyens d’aider les populations et les communautés à devenir plus résilientes face aux effets du changement climatique, afin de garantir que celles en situation de vulnérabilité aient la possibilité de s’adapter et de s’épanouir », a déclaré Amy Pope, Directrice générale de l’OIM.
La migration climatique n’est pas uniquement une préoccupation pour l’avenir, c’est une réalité présente pour des millions de personnes dans le monde, a souligné la DG Pope. Rien que l’année dernière, plus de 26 millions de déplacements internes dus à des catastrophes ont été enregistrés (IDMC GRID 2024).
À titre d’exemple, dans la Corne de l’Afrique, les sécheresses récurrentes et les crues soudaines ont poussé des communautés entières, notamment des éleveurs et des petits exploitants agricoles, à se déplacer à la recherche d’eau et de pâturages. Au Bangladesh, l’élévation du niveau de la mer et les cyclones fréquents ont entraîné le déplacement des populations côtières, forçant des familles à migrer vers les zones urbaines à la recherche d’une stabilité. Par ailleurs, certaines régions d’Amérique centrale ont connu de graves sécheresses qui ont décimé les moyens de subsistance agricoles, obligeant des milliers de personnes à se déplacer à la recherche de travail et de ressources. Ces exemples montrent que les migrations climatiques sont un problème urgent aujourd’hui, qui touche des populations diverses sur tous les continents.
Partout dans le monde, le changement climatique a une incidence sur la façon dont les populations se déplacent et sur les raisons qui les poussent à le faire. Il incite certains à se déplacer pour trouver un emploi, car ses effets altèrent leurs moyens de subsistance. Dans les cas extrêmes, les communautés confrontées aux effets dévastateurs du changement climatique et qui ne sont plus en mesure de s’adapter sont obligées de se déplacer vers des zones plus sûres. Il est important de mettre en place des solutions qui protègent et soutiennent les populations qui veulent rester, celles qui se déplacent et celles qui doivent ou veulent se déplacer.
La migration devrait également être intégrée dans les solutions climatiques, et les plans élaborés devraient envisager la consultation des migrants, a ajouté la DG Pope.
« Leurs idées novatrices et leurs perspectives diverses contribuent au développement d’une économie durable qui soit juste et inclusive pour tous », a-t-elle déclaré.
À l’occasion de la COP29, l’OIM s’est engagée à faire entendre davantage les voix sous-représentées. Dans son pavillon sur le changement climatique et la mobilité humaine, tous les participants auront l’occasion d’entendre les histoires de résilience de migrants climatiques, de découvrir les solutions proposées à la migration climatique par les jeunes grâce aux 24 jeunes délégués sur la migration climatique, et d’engager des discussions avec des experts sur les impacts du changement climatique sur la mobilité humaine.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Chloe Lavau, clavau@iom.int