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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un rapport souligne la vulnérabilité des migrants Zimbabwéens qui se rendent dans la province du Limpopo
Selon un rapport publié cette semaine par le bureau de l'OIM
à Messina, dans la province sud-africaine de Limpopo, les
migrants qui se rendent en Afrique du Sud depuis le Zimbabwe sont
victimes de traite.
Le rapport, intitulé « Wolves in Sheep's skins : A
Rapid Assessment of Human Trafficking in Musina, Limpopo Province
of South Africa », indique que les migrants dans la
région sont régulièrement victimes de mauvais
traitements et de violences graves, ce qui les rend donc
vulnérables à la traite.
Le rapport identifie en particulier les cas de traite à
des fins d'exploitation sexuelle ou pour des activités
criminelles forcées telles que la vente de substances
illégales, la servitude, l'extorsion de fonds et d'autres
formes d'exploitation.
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style="MARGIN-LEFT: 7px"> "paragraph-link-no-underline" href=
"/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/activities/countries/docs/wss_human_trafficking_assessment.pdf"
target="_blank" title="">Wolves in Sheep's Skin: A Rapid
Assessment of Human Trafficking in Musina, Limpopo Province of
South Africa
Le rapport, lancé par la Directeur Général
adjointe de l'OIM Laura Thompson, a permis de conclure que certains
groupes de migrants sont particulièrement à risque,
notamment les victimes de violences sexuelles, les personnes qui
ont été séquestrées, volées ou
sujettes à d'autres formes de violences, les femmes et les
filles impliquées dans la prostitution ou dans des
activités de commerce sexuel, ainsi que les mineurs non
accompagnés qui voyagent seuls ou avec des adultes.
Situé à environ 20 km de la frontière
zimbabwéenne, Messina est le point d'entrée d'un
grand nombre de migrants zimbabwéens. Un total de 130
personnes a été interrogé au Zimbabwe et en
Afrique du Sud en août 2009, notamment des migrants, des
responsables du gouvernement, des prestataires de services et des
gérants d'exploitations agricoles, ainsi que des chauffeurs
de taxi également appelés Malaisha, souvent
impliqués dans le trafic illicite d'êtres humains.
L'instabilité politique et socioéconomique,
l'absence de contrôles aux frontières satisfaisants,
la difficulté à obtenir des documents de voyage,
l'établissement de réseaux criminels illégaux,
l'intensification des déplacements de femmes et d'enfants
non accompagnés, l'absence de sensibilisation et le manque
d'expériences concernant la migration
régulière sont autant de facteurs qui contribuent
à la vulnérabilité des migrants.
Le rapport fait également observer que connaître
l'impact des violences et des mauvais traitements signalés
par les migrants et en particulier par les femmes et les enfants,
est aussi important que le problème de traite
lui-même.
L'évaluation a aussi révélé que les
migrants de Messina sont vulnérables à de nombreux
problèmes de santé, notamment aux maladies
sexuellement transmissibles (MST) ainsi qu'à des
problèmes de santé reproductive, de traumatismes
psychologiques, de réactions psychosociales
négatives, de malnutrition et d'accès limité
à la santé.
Le rapport fait état de plusieurs carences politiques et
pratiques concernant la traite des personnes à Messina,
notamment une capacité insuffisante des responsables du
maintien de l'ordre et des contrôles aux frontières
à identifier les cas de traite. Il existe par ailleurs des
lacunes importantes dans le signalement des cas de traite, dans
l'identification des réseaux d'aide, dans le travail
d'enquête et de poursuites à l'encontre des
trafiquants qui maltraitent les migrants.
Le fait que bon nombre de ces mauvais traitements se produisent
le long de la rivière Limpopo rend difficile
l'élaboration d'une législation.
Le rapport fournit notamment les recommandations suivantes :
Accroître la capacité des communautés, des
prestataires de services et des responsables du maintien de l'ordre
à identifier et à fournir l'aide aux victimes de
traite ;
Créer des mécanismes de signalement tels que des
permanences téléphoniques et encourager les victimes
à signaler les cas ;
Étendre les réseaux de signalement et d'aide aux
victimes ;
Renforcer la capacité des systèmes de santé
pour une aide adéquate, avec une approche adaptée aux
femmes et aux enfants victimes de traite, d'exploitation et de
crimes sexuels ;
Mener des activités de prévention et des campagnes
d'information au sein des groupes vulnérables sur la traite
des être humains et sur la migration
régulière.
Le rapport, financé par l'Ambassade de Norvège en
Afrique du Sud, est disponible en ligne
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"/jahia/webdav/shared/mainsite/activities/countries/docs/wss_human_trafficking_assessment.pdf"
target="_blank" title="">au format pdf.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Nde Ndifonka
OIM Prétoria
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"mailto:nndifonka@iom.int">nndifonka@iom.int