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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un rapport examine la migration irrégulière des hommes de la Corne de l'Afrique et de l'Afrique de l'Est vers l'Afrique du Sud
Un nouveau rapport de l'OIM sur la migration
irrégulière des hommes de la Corne de l'Afrique et de
l'Afrique de l'Est vers l'Afrique du Sud conclut que l'augmentation
du nombre de migrants en situation irrégulière, en
particulier des Ethiopiens et des Somaliens, sont
régulièrement dupés, maltraités,
exploités et stigmatisés par divers groupes, à
partir du moment où ils quittent leur pays et jusqu'à
ce qu'ils atteignent l'Afrique du Sud. Ils choisissent ensuite de
s'y installer ou de continuer leur périple plus loin vers
l'Europe, les Etats-Unis ou l'Australie.
le rapport
Le rapport, intitulé « A la poursuite du rêve
sud-africain : victimes du besoin », se base sur des
entretiens approfondis menés par l'OIM auprès de 800
individus, dont des migrants, des représentants de
communautés, des fonctionnaires d'Etat, des membres de la
société civile et du secteur privé dans sept
pays d'origine, de transit et de destination (Ethiopie, Kenya,
Malawi, Mozambique, République d'Afrique du Sud, Tanzanie et
Zambie).
Il révèle que les migrants de sexe masculin
subissent régulièrement des violations des droits de
l'homme de la part de leurs passeurs, de criminels locaux et
vraissemblablement, de fonctionnaires qui devraient les
protéger. Ils sont victimes de harcèlement, de
violences physiques, de vols et dans certains cas, de viols.
Contrairement au Protocole international contre le trafic
illicite de migrants, qui cherche à punir de crimes les
activités de passage clandestin de migrants et à
offrir une protection aux migrants irréguliers, le rapport
montre que plusieurs pays continuent d'emprisonner et de condamner
des migrants irréguliers tout en ne réussissant pas
à condamner les passeurs qui continuent d'agir en toute
impunité.
En outre, le rapport dévoile que la corruption des
fonctionnaires d'Etat et la gestion médiocre des
frontières sont des facteurs qui facilitent le trafic
illicite d'être humains.
D'après le rapport, jusqu'à 20 000 migrants
éthiopiens et somaliens de sexe masculin entrent
clandestinement en Afrique du Sud depuis la Corne de l'Afrique et
l'Afrique de l'Est, même si certains n'y arriveront pas sains
et saufs. En moyenne, ils paient jusqu'à 2 000 dollars pour
le voyage, mais les prix peuvent être plus
élevés si les migrants prennent l'avion pour une
partie du voyage ou directement vers l'Afrique du Sud.
Cependant, une importante majorité d'hommes migrants sont
victimes de trafic illicite par voie terrestre ou maritime, surtout
les Somaliens qui naviguent à bord d'embarcations instables
depuis Mogadishu, la capitale de la Somalie ou depuis le port de
Kismayo au sud du pays, vers Mombasa au Kenya, Dar Es Salaam en
Tanzanie ou Mocimboa au Mozambique, puis vers l'Afrique du Sud.
Le rapport révèle que peu de migrants empruntent
la route terrestre directe à travers le Kenya, la Tanzanie
et le Mozambique. La plupart d'entre eux se lancent dans de
véritables labyrinthes en passant par le Malawi, la Zambie,
le Zimbabwe, l'Ouganda, le Burundi et le Rwanda avant d'atteindre
l'Afrique du Sud.
Il montre également que les migrants sont de plus en plus
transportés en grand nombre et courent de plus en plus de
risques dans des conteneurs sans oxygène, surtout entre la
Tanzanie et le Malawi, à l'intérieur même du
Malawi, et entre le Malawi et le Mozambique.
Selon le rapport, l'augmentation du nombre de migrants de sexe
masculin qui entrent clandestinement en Afrique du Sud depuis la
Corne de l'Afrique et l'Afrique de l'Est est principalement due
à l'instabilité politique, à
l'insécurité, et à la pauvreté
permanente, dans des conditions climatiques défavorables,
telles que les sécheresses et les inondations.
Malgré la montée de la xénophobie en 2008,
le rapport indique que l'Afrique du Sud reste un pays attirant pour
les migrants d'Afrique de l'Est et de la Corne, contrairement
à la route du nord en direction de l'Europe qui traverse la
Libye, et la route de l'est du Golfe d'Aden, qui passe par Bossaso
en direction du Yémen.
D'après le rapport, l'exposition à de telles
violences et préjudices en Afrique du Sud est le prix que de
nombreux migrants sont prêts à payer pour de nouvelles
vies basées sur de fausses opportunités. Pour
certains, l'Afrique du Sud est simplement une étape de leur
périple qui, ils l'espèrent, les conduira ensuite
jusqu'en Europe, aux Etats-Unis ou en Australie.
Le rapport préconise que les migrants irréguliers
bénéficient d'une protection adéquate en
accord avec le droit international. Ils ne devraient pas être
perçus comme des auteurs d'actes criminels. Par ailleurs, la
législation devrait punir les auteurs et les
bénéficiaires de ces passages clandestins, en
prêtant plus attention aux allégations de corruption
de fonctionnaires. Enfin, des mesures régionales
multilatérales pour protéger les migrants et leurs
droits ainsi qu'une meilleure gestion des frontières sont
nécessaires pour réduire l'amplitude et les
conséquences humaines du phénomène.
Le rapport est disponible en ligne:
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