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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un rapport de l’OIM met en lumière l’exploitation des victimes de la traite en Papouasie Nouvelle Guinée
Papouasie?Nouvelle?Guinée – En partenariat avec le Département de la Justice et le Procureur général de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’OIM a publié un rapport sur la traite d’êtres humains et le trafic illicite de migrants.
Ce rapport montre un taux élevé de traite nationale et internationale d’adultes et d’enfants aux fins de travail forcé, d’exploitation sexuelle et d’esclavage domestique.
Il fait également apparaître qu’un grand nombre de migrants irréguliers entrent en Papouasie?Nouvelle?Guinée avec l’aide de gangs organisés. Des complices s’assurent que les victimes puissent faire le voyage, et leur fournissent un travail et un logement.
Le rapport analyse des données recueillies sur des questions liées à la traite d’êtres humains et au trafic illicite de migrants, deux crimes très différents.
L’industrie du bois a été considérée par les personnes interrogées comme le domaine qui expose le plus au risque de traite, et il a également été estimé que les personnes qui travaillent dans et à proximité des marchés, bars, restaurants et maisons de jeux étaient davantage à la merci de la traite.
Le rapport fournit une série de statistiques de référence, les premières du genre, sur le trafic illicite de migrants et la traite d’êtres humains en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Avant sa publication, et sans législation criminalisant la traite d’êtres humains et le trafic illicite de migrants en Papouasie?Nouvelle?Guinée, les données sur ces crimes étaient très limitées et reposaient uniquement sur de rares comptes rendus et sur les informations des médias.
Selon l’enquête, les moyens de recruter des victimes les plus souvent utilisés sont l’échange d’argent, l’abus de pouvoir ou de confiance, et les violences liées aux pratiques culturelles.
En ce qui concerne la traite des enfants, les filles risquent deux fois plus que les garçons d’en être victimes. Selon le rapport, les enfants non scolarisés ont davantage de risques d’être la cible de trafiquants.
En l’absence de législation criminalisant expressément la traite d’êtres humains en Papouasie?Nouvelle?Guinée, l’enquête montre que, selon les lois en vigueur, les victimes de la traite risquent d’être poursuivies et de subir d’autres violences et traumatismes physiques et psychologiques. Actuellement, les personnes dépourvues de documents d’immigration en règle sont arrêtées puis détenues en vue d’une mesure d’éloignement.
Le statut de victime de la traite transnationale n’est pas systématiquement déterminé. De même, les personnes qui se prostituent sont arrêtées et ne font pas l’objet d’une évaluation visant à établir si elles sont victimes de la traite aux fins d’exploitation sexuelle.
« Ce rapport fournit des informations essentielles qui mettent en relief la nécessité d’adopter de nouvelles lois contre la traite et le trafic illicite de personnes. Il permettra en outre de créer et de mettre en place des programmes de formation à l’intention des personnes chargées d’appliquer les lois et du corps judiciaire, et des activités de sensibilisation du public », a déclaré Giuseppe Crocetti, Chef de mission de l’OIM en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
« Tout le monde est concerné par la traite. En tant que nations, réaffirmons notre adhésion à un sens de la justice qui ne tolère l’exploitation d’aucun enfant », a déclaré Bryan Hunt, Chef de mission adjoint américain, dans le discours prononcé lors du lancement du rapport.
Il a vivement encouragé le Gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les membres du Parlement à déposer et à adopter le projet de loi sur le trafic illicite de migrants et la traite d’êtres humains qui modifiera le code pénal du pays et fournira aux responsables de l’application des lois et aux procureurs les outils nécessaires à la lutte contre ces crimes.
Jack Kariko, Secrétaire adjoint du Département de la Justice, a reconnu dans son intervention que la traite d’êtres humains est un problème majeur en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a ajouté que son Département ne doutait pas que le Parlement adopterait bientôt une législation pour criminaliser la traite d’êtres humains et le trafic illicite de migrants.
Ce rapport a été établi dans le cadre d’un projet de quatre ans financé par l’Office du Département d’Etat américain chargé de surveiller et de combattre la traite d’êtres humains, qui vise à renforcer les capacités du Gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée en matière de prévention de la traite d’êtres humains, de poursuites pénales contre les trafiquants et de protection des victimes.
Pour obtenir un exemplaire du rapport, prière de consulter la page suivante : http://www.iom.int/files/live/sites/iom/files/pbn/docs/IOM-DJAG-Baseline-Assessment-Report.pdf
Pour plus d’informations, prière de contacter
Giuseppe Crocetti
l’OIM Port Moresby
Courriel : gcrocetti@iom.int