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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Trois ans après les attentats de Samarra, les Iraquiens déplacés se trouvent face à un avenir incertain
Trois ans après l'attentat contre la Mosquée d'Al
Askari à Samarra qui avait entrainé des
déplacements massifs de populations, le sort de 1,6
millions de personnes déplacées demeure
préoccupant. En effet, ces populations en proie à
l'insécurité continuent de manquer en permanence de
nourriture, d'abris décents, de soins médicaux, et
d'emplois. Cette situation, selon l'OIM mérite toute
l'attention de la communauté internationale.
Le rapport annuel faisant état des besoins de ces
personnes déplacées note que bien que le nombre
d'Iraquiens déplacés diminue actuellement de
manière considérable, leur nombre reste
inquiétant et ce d'autant plus que nombre de gouvernorats
ont désormais cessé de les enregistrer.
Ces déplacés représentent environ 5,5 pour
cent de la population iraquienne. Leur situation de détresse
n'a que peu évolué pendant ces trois dernières
années. Les évaluations de l'OIM portant sur 80 pour
cent des 1,6 millions de déplacés internes montrent
que les besoins prioritaires portent essentiellement sur les
mauvaises conditions de vie dans les abris, l'accès à
la nourriture et au travail.
La majorité de ces déplacés internes (59
pour cent) vivent dans des logements de location coûteux qui
ne sont pas aux normes. Avec le temps qui passe et le manque de
travail, leurs ressources financières diminuent
considérablement. D'autres ont dû faire appel à
des familles d'accueil surpeuplées, vivant ainsi dans des
conditions difficiles alors que 22 pour cent des
déplacés internes vivent dans des logements
collectifs, des bâtiments publics ou des abris
improvisés. Certains d'entre sont sous une menace constante
d'expulsion. Alors que seulement 16 pour cent de tous les
déplacés internes après les attentats ont pu
rejoindre les maisons qu'ils avaient abandonné, la
pénurie d'eau potable, d'installations sanitaires et
d'électricité est une réalité
quotidienne pour tous ces déplacés internes.
L'évaluation des besoins établie par l'OIM
révèle également qu'à travers le pays,
19 pour cent des déplacés internes n'ont toujours pas
accès au système public de distribution de nourriture
mis en place par le gouvernement. Or une large proportion de la
population iraquienne en est dépendante. Seulement 44 pour
cent d'entre eux ont accès de manière ponctuelle
à ce système et 81 pour cent de tous les
déplacés internes citent la nourriture comme besoin
prioritaire.
La santé des déplacés internes
représente également une préoccupation
grandissante, surtout à cause des conditions de vie
précaires, de la pénurie d'eau potable,
d'installations sanitaires ou du manque de protection par rapport
aux intempéries et catastrophes naturelles. Bien que la
majorité des personnes déplacées
déclare avoir accès aux soins médicaux, les
évaluations de l'OIM indiquent que le manque de personnel
qualifié, de médicaments et d'équipements, et
la détérioration constante des infrastructures
médicales contribue à la mauvaise santé des
populations.
Pour les quelque 297 000 personnes qui sont retournées
dans leurs habitations d'origine, y compris les
réfugiés, les conditions de vie demeurent rudes.
Certains doivent faire face aux dégâts causés
aux propriétés, aux infrastructures et sont
confrontés à la perte de revenus.
Les évaluations de l'OIM concernant les rapatriés
montrent qu'en conséquence, la nourriture, le carburant et
autres biens font partie des besoins importants, outre
l'accès aux soins médicaux, à l'emploi, et
à l'eau potable.
Dans l'ensemble, 61 pour cent des personnes
déplacées souhaiteraient retourner dans leurs lieux
d'origine mais dans la plupart des cas, ils n'en n'ont pas les
moyens et peinent à reconstruire leurs vies, même
lorsque la situation est sûre et le permet.
Malgré le financement restreint et
l'insécurité, l'OIM continue d'aider les
déplacés et les rapatriés iraquiens, de
soutenir les commutés d'accueil et de leur distribuer des
denrées alimentaires de première
nécessité, de l'eau, des articles de ménage,
et de mettre en uvre des projets d'aide et de soutien aux
communautés. Depuis 2006, l'OIM a accompli 315 projets dans
952 endroits, pour un montant 32 millions de dollars.
Cependant, l'aide globale apportée à ces
communautés vulnérables demeure insuffisante.
« En coopération avec nos partenaires sur le
terrain, nous faisons de notre mieux pour les aider, mais les
besoins sont encore très importants et très
variés. Nous avons besoin de financement et d'un
renforcement de l'aide humanitaire pour faire face aux
défis. L'avenir de l'Iraq dépend de la
résolution de la crise lié aux déplacements
internes», déclare Rafiq Tschannen, chef de mission de
l'OIM en Iraq.
Pour avoir accès au rapport d'évaluation des
besoins d'urgence établi par l'OIM, veuillez vous rendre sur
:
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Pour plus d'informations sur les déplacés internes
et les rapatriés en Iraq, veuillez contacter:
Martin Ocaga
directeur de programme de l'OIM en Iraq
E-mail:
"mailto:mocaga@iom.int">mocaga@iom.int
ou
Liana Paris
responsable du programme de surveillance des déplacés
internes
Tel: +962 6 565 9660, extensions 1061 et 1033
E-mail:
"mailto:lparis@iom.int">lparis@iom.int