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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Retour des réfugiés congolais après un long exil
Un groupe de 32 réfugiés
congolais, exilés depuis plus de quarante ans au Soudan,
prennent aujourd’hui le chemin du retour avec l’aide de
l’OIM et du HCR.
Ces réfugiés font partie
d’un groupe de 1500 personnes qui ont exprimées leur
désir de retourner en République démocratique
du Congo après l’annonce d’élections
prévues en juin prochain. Ils quittent aujourd’hui
Juba au Sud-Soudan pour gagner Kisangani à bord d’un
avion affrété par l’OIM.
Parmi les 1500 réfugiés que le
HCR prévoit d’aider, seulement 253 pourront rentrer
maintenant à cause des contraintes budgétaires. La
plupart de ces réfugiés congolais, estimés
à 6000 dans la province de Khartoum et au Sud-Soudan, ont
fui l’ancien Zaïre après l’assassinat du
Premier ministre, Patrice Lumumba, en 1961.
Les 32 réfugiés quittant
aujourd’hui Juba vivaient dans cette ville depuis 1965. De
nombreux congolais, qui s’étaient initialement
réfugiés à Juba dans les années 1960,
ont ensuite gagné Khartoum pour échapper à la
guerre qui a ravagé le Sud-Soudan pendant plus de 20 ans.
Deux vols supplémentaires doivent partir de Juba vers
Kisangani les 10 et 14 mai pour ramener d’autres
réfugiés.
Le 16 mai prochain, l’OIM aidera un
groupe de 50 réfugiés congolais à regagner
Kisangani après s’être assurée de leur
bon état de santé. Ces personnes ont vécu dans
le camp de Jabel Auliya, situé à quelque 45
kilomètres de Khartoum, avec des Soudanais
déplacés.
«Ces réfugiés menaient une
vie misérable dans ce camp, car ils n’avaient pas de
travail à proprement parler. Même si certains
faisaient des travaux manuels à Khartoum, dans la
construction le plus souvent, il leur était très
difficile de vivre. Sans l’aide de l’OIM et du HCR, ils
n’auraient jamais pu rentrer dans leur pays où ils
désiraient reprendre l’élevage et
l’agriculture», explique le Dr Aden de l’OIM,
chargé de procéder aux examens médicaux.
«Je les entends sans cesse chanter : Ni est, ni oust, notre
maison est notre meilleure chance. Quel que soit l’endroit
où l’on aille, nous revenons toujours à la
maison ».
Malgré un exil de 40 ans, ces
réfugiés sont parvenus à garder des contacts
avec leurs proches restés au pays, dont la plupart viendront
les accueillir à leur arrivée.
Le HCR cherche des fonds pour financer
l’aide au retour d’autres groupes, même si la
destination finale de près de 390 réfugiés en
République démocratique du Congo n’a pas encore
été définie.
Avec une vision panafricaine, Patrice Lumumba
était un leader charismatique de la ligue africaine
indépendante, mort dans des circonstances
mystérieuses.
Pour plus d’informations, veuillez
contacter
Dr Aden Guliye
IOM Khartoum
Tél : +249 9 154 19 523
E-mail :
"mailto:gaden@iom.int" target="_blank" title=
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Stefano Tamagnini
IOM Khartoum
Tel : +249.91.21.700.87