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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Rapport semestriel sur les dynamiques de déplacements internes et les besoins des populations déplacées
Ce rapport semestriel de l'OIM apporte une analyse
détaillée de la situation et des tendances actuelles
en matière de déplacements et de besoins des
populations déplacées dans chacun des 18 gouvernorats
irakiens.
D'après le rapport, malgré quelques
améliorations dans certains gouvernorats, les
difficultés auxquelles font face les 2,8 million de
personnes déplacées à l'intérieur de
leur pays (PDI) - dont 1,6 millions déplacées suite
à l'attentat de la mosquée de Samara en
février 2006 – nécessitent une attention
soutenue de la part de la communauté
internationale.
Dans les gouvernorats d'Anbar, de Bagdad et de Diyala, qui
abritent la plus grande partie des personnes
déplacées après février 2006,
l'amélioration de la sécurité a
entraîné le retour d'un petit nombre de
déplacés vers leur lieu d'origine. C'est notamment le
cas pour le gouvernorat de Bagdad, qui a accueilli la grande
majorité des personnes ayant opté pour le retour.
Soixante-et-onze pour cent des personnes déplacées
originaires de Bagdad affirme que leur habitation est soit
occupée, soit réclamée par d'autres
particuliers. Ce fait souligne la nécessité pour le
gouvernement irakien de se pencher sur ces contentieux fonciers
avant que plus de familles déplacées n'envisagent de
rentrer chez elles.
Le rapport constate que femmes et les enfants
déplacés dans tous les gouvernorats sont
particulièrement vulnérables aux conditions de vie
dans les bidonvilles, où l'accès aux soins, à
l'éducation, à l'eau potable et à d'autres
besoins de base est extrêmement limité ou
inexistant.
Dans le district Al-Ka'im du gouvernorat d'Anbar, les
observateurs de l'OIM rapportent que beaucoup d'enfants sont
obligés de mendier et leurs mères sont
obligées pour survivre de travailler au tri et à la
revente des ordures.
Comparativement, les conditions de vie des
déplacés dans les trois gouvernorats du Sud de
Bassorah, d'Al-Muthanna et de Dhi-Qar sont sensiblement meilleures
que dans le reste du pays: 95% des déplacés à
Bassorah affirment avoir un accès régulier à
l'eau et 49% reçoivent une aide alimentaire en plus du
Système de distribution publique du gouvernement
(SDP).
Selon le rapport, 84% des déplacés dans les trois
gouvernorats du Nord - Erbil, Salaymaniyeh et Dahuk – doivent
payer des loyers élevés pour des abris insalubres,
65% affirment qu'ils n'ont pas accès à ou ne peuvent
pas se payer de l'essence, et 76% disent qu'ils n'ont pas
accès à l'aide alimentaire du gouvernement, moins de
3% recevant une aide alimentaire par d'autres moyens.
Dans les gouvernorats toujours instables de Kirkuk, Ninewa et
Salâh ad-Dîn, beaucoup de déplacés vivent
toujours dans des tentes ou dans d'anciens camps militaires,
où les expulsions sont courantes. Soixante-douze pour cent
des déplacés affirment qu'ils n'ont pas accès
aux soins de santé et 90% à Kirkuk n'ont pas
été couverts lors des campagnes de vaccination.
À Kirkuk, les observateurs ont relevé des
conditions particulièrement dures pour les femmes et les
enfants déplacés. Bien souvent, ces derniers ne sont
pas scolarisés, souffrent de malnutrition, n'ont pas de
chaussures et vivent dans les conditions d'hygiène
déplorables.
Vingt-et-un pour cent des déplacés dans les
gouvernorats de Kerbala, Najaf et Babylone vivent dans une
situation incertaine en matière de logement car ils se sont
installés dans des logements collectifs, des bâtiments
et lieux publics et sont sous la menace constante d'une expulsion.
Toutefois, la plupart des déplacés affirment avoir
accès aux soins, à l'eau potable et à l'aide
alimentaire. L'accès à l'école pour les
enfants reste par contre limité
Le rapport sur la situation des gouvernorats irakiens est
disponible en ligne sur
href="http://www.iomiraq.net/iomgovpro.html" target="_blank" title=
"">http://www.iomiraq.net/iomgovpro.html
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Dana Graber Ladek
OIM Irak
Tél.: +962 79 611 1759
E-mail:
"mailto:dgraber@iom-iraq.net">dgraber@iom-iraq.net