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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Protéger les générations futures : un appel pour mettre fin à la traite des enfants
Chaque année, des millions d’enfants dans le monde sont victimes de la traite d’êtres humains.
À l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains, le Réseau des Nations Unies sur les migrations appelle les États à intensifier leurs efforts pour prévenir et combattre la traite des enfants et à fournir une protection et une aide adéquates aux enfants victimes de ce crime.
Les crises mondiales actuelles sont à l’origine d’un nombre sans précédent d’enfants en situation de déplacement, qu’il s’agisse de migrants, de demandeurs d’asile, de réfugiés ou de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays. Ces enfants, en particulier lorsqu’ils sont non accompagnés, sont plus exposés aux violations de leurs droits fondamentaux, à la violence et à l’exploitation, ce qui a des effets dévastateurs sur leur santé.
Au cours des 15 dernières années, la proportion d’enfants victimes de la traite d’êtres humains a triplé, et le nombre de garçons parmi eux a été multiplié par cinq. Dans des régions telles que l’Afrique subsaharienne, l’Afrique du Nord, l’Amérique latine et les Caraïbes, les enfants représentent 60 à 73 % des victimes de la traite connues. Au niveau mondial, 35 % de toutes les victimes de la traite identifiées sont des enfants, les filles représentant 18 % et les garçons 17 %.
Les enfants victimes de la traite courent un risque beaucoup plus élevé de subir des violences que les adultes. Ces victimes sont exploitées sous la forme de travail forcé, de criminalité, de mendicité, d’adoption à des fins d’exploitation, de mariage forcé ou d’abus sexuels.
Dans le cadre de l’Objectif 10 du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, les États se sont engagés à renforcer les capacités et la coopération internationale pour prévenir, combattre et éliminer la traite de personnes dans le cadre des migrations internationales. Les États se sont également engagés à redoubler d’efforts pour identifier et protéger les migrants qui sont devenus des victimes de la traite, en accordant une attention particulière aux femmes et aux enfants.
Dans cette option, le Réseau engage les États à prendre des mesures pour renforcer les options de migration sûres et régulières, y compris le regroupement familial ; à tenir compte des enfants en situation de déplacement dans les systèmes de protection de l’enfance ; à éviter de qualifier les enfants victimes de traite de criminels, et les traiter plutôt comme des victimes, leur fournir une aide spécialisée, des abris sûrs et leur désigner en temps utile de tuteurs indépendants et qualifiés, en veillant à ce que toutes les décisions soient prises dans l’intérêt supérieur de l’enfant ; à donner la priorité aux besoins sanitaires des enfants victimes de la traite et protéger ces besoins ; et, le cas échéant, à garantir un retour fondé sur les droits, sûr et digne, ainsi qu’une réintégration durable pour ces enfants, conformément à la législation internationale en matière de droits de l’homme. En outre, des mesures doivent être prises pour améliorer l’accès des adultes à un travail décent, ainsi que la protection sociale et l’éducation pour tous, en réduisant les facteurs susceptibles de contraindre les individus à migrer dans des conditions dangereuses.
Des mesures urgentes sont également nécessaires pour renforcer la responsabilisation et mettre fin à l’impunité dans les cas de traite d’enfants, notamment en renforçant les mesures en matière de justice pénale visant les trafiquants et en garantissant l’accès à la justice pour les enfants victimes et les enfants exposés à la traite, sans discrimination. Les États sont également engagés à prendre des mesures supplémentaires recommandées par le Groupe interinstitutions de coordination contre la traite des personnes (ICAT) afin de prévenir la traite des enfants et d’y mettre fin.
Il convient avant tout de déployer tous les efforts possibles pour veiller à ce que les enfants en situation de déplacement ne soient pas séparés de leur famille et que l’intérêt supérieur de l’enfant - quel que soit son statut - soit une priorité à tout moment.
« Beaucoup trop d’enfants sont la proie des trafiquants d’êtres humains le long des itinéraires migratoires. Nous devons redoubler d’efforts au niveau mondial pour protéger les enfants de l’exploitation et leur garantir les soins, la protection et la sécurité dont ils ont besoin, tout en veillant au respect de leurs droits fondamentaux », a souligné Mme Ghada Waly, Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, au nom du Réseau des Nations Unies sur les migrations.
Le Réseau réaffirme sa disponibilité à fournir un soutien technique et des orientations à tous les États pour prévenir, combattre et mettre fin à toutes les formes de ce phénomène effroyable.
Protéger les enfants de la traite est une obligation et exige un effort conjoint de la part des gouvernements, des organisations internationales, des parties prenantes et des communautés du monde entier. Il s’agit d’un investissement en faveur de notre avenir commun et de notre sécurité ; c’est aussi une exigence de l’humanité universelle.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Florence Kim, Réseau des Nations Unies sur les migrations, email : fkim@iom.int ; Tél. : +41 79 7480395