La tendance migratoire d’émigration dans un but de
réussite personnelle et sociale semble être de moins
en moins marquée au Cap Vert, d’après le
dernier profil migratoire de l’OIM sur ce pays
d’Afrique de l’Ouest.

Le profil montre que malgré l’existence de lacunes
et de faiblesses dans la collecte de données, le taux
d’émigration a chuté au Cap Vert depuis les
années 70.

Actuellement, seules des estimations existent sur la diaspora
cap verdienne et les chiffres varient de 200 000 à un peu
plus de 518 000. Les Etats-Unis et le Portugal sont les pays de
destination les plus populaires.

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title="">Migração em Cabo Verde: Perfil Nacional
2009

Malgré ces chiffres relativement faibles, le Cap Vert
fait partie des pays ayant le taux d’émigration le
plus élevé par rapport à la taille de sa
population, soit 25%. Bien que plus des trois quarts de tous ces
émigrants soient peu ou moyennement qualifiés, le Cap
Vert perd un grand pourcentage de sa main-d’œuvre
hautement qualifiée. En effet, près de 70% partent
à l’étranger, dans des pays de
l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE).

Néanmoins, la diaspora cap verdienne a rapatrié
10,4 milliards d’escudos (124 millions de dollars) en
2008.

La chute du taux d’émigration coïncide
toutefois avec une augmentation de l’immigration ces
dernières décennies. La population immigrante du Cap
Vert a cru de 20% entre 1991 et 2005.

Le profil migratoire de l’OIM révèle que 82%
des immigrants sont originaires de pays africains lusophones et du
Portugal. La Chine, le Nigéria et le Sénégal
semblent aussi faire partie des pays d’origine
principaux.

Les indicateurs montrent un lien entre le développement
économique et l’immigration, principalement dû
au rôle que joue la main-d’œuvre immigrante dans
les secteurs du tourisme et de la construction, ainsi que dans la
commerce de détail et de gros, que ce soit de manière
légale ou non.

Le Cap Vert est également une destination attractive pour
les travailleurs qualifiés. Les professions intellectuelles
et scientifiques représentent en effet la deuxième
catégorie de migrants de main-d’œuvre.

Dans une perspective d’avenir, le profil, financé
par l’UE, la Suisse et la Belgique, souligne que la
capacité réduite du marché du travail à
absorber les travailleurs, le chômage qui touche
principalement les jeunes, la prévision d’une
croissance de la population de 30% d’ici 2020 et
l’augmentation de l’espérance de vie pourront
être autant de facteurs qui pousseronnt de plus en plus de
Cap verdiens à migrer.

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Dario Muhamudo

OIM Praia

Tel: +238 260 96 93

E-mail: "mailto:dmuhamudo@iom.int">dmuhamudo@iom.int

Frank Laczko

OIM Genève

Tel: +41 22 717 94 16

E-mail: "mailto:flaczko@iom.int">flaczko@iom.int

Rudolf Anich

Tel: 41 22 717 9366

E-mail: "mailto:ranich@iom.int">ranich@iom.int