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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Premier programme de réparation collective en Colombie présenté aux autorités nationales
La Commission nationale colombienne pour la réparation et la
réconciliation (CNRR), chargée de diriger le
processus de justice transitionnelle dans le pays, a
présenté le Programme institutionnel pour la
réparation collective (PIRC) aux représentants des
autorités nationales.
Le PIRC, conçu avec les conseils et l'aide de l'OIM et
grâce au financement de l'Agence américaine pour le
développement international (USAID), regroupe des
recommandations et des méthodes pour faire appliquer ce
mécanisme de réparation en Colombie.
La CNRR, dirigé par le Vice-président colombien
Angelino Garzón, a remis le document à des
représentants du Ministère de la justice et du
Haut-Commissariat pour l'action sociale et la coopération
internationale, tous deux chargés de mettre en œuvre
la Loi pour les victimes récemment approuvée, qui
stipule que le gouvernement central doit élaborer et mener
à bien une politique nationale de réparation
collective. Le PIRC sera la base de cette politique.
En collaboration avec l'OIM, la CNRR a élaboré
huit projets pilotes de réparation collective dans les
communautés touchées par la violence, à savoir
El Salado (Bolivar), Libertad (Sucre), El Tigre (Putumayo), Buenos
Aires (Cauca), l'université de Cordoba, l'Association des
agriculteurs de Carare (Santander), l'Association des mères
de Medellin, et les communautés afro-colombiennes à
Buenaventura.
Les communautés de Libertad, El Salado, El Tigre et
l'Association des agriculteurs de Carare ont conçu et
présenté leur projets de réparation collective
aux autorités locales en mai 2011. Les trois autres seront
présentés prochainement. Les huit projets pilotes
apportent la base du PIRC.
« La réparation collective doit devenir une
priorité en Colombie. La violence a détruit le tissu
social de nombreuses communautés et a entravé les
projets de nombreuses organisations sociales, politiques et
culturelles. Il est important que les victimes disposent de
mécanismes clairs et efficaces comme celui-là, pour
leur permettre de reconstruire leur présent et leur futur en
tant que membres d’une communauté », a
déclaré Ana Teresa Bernal, Commissaire de la
CNRR.
L'OIM, la CNRR et USAID ont réalisé un exercice de
localisation géographique qui a permis d’identifier
les 100 premières communautés qui pourraient
bénéficier d'une réparation collective,
c'est-à-dire les municipalités et régions qui
ont le plus souffert des actions des groupes armés
illégaux. Plusieurs groupes sociaux, culturels et
politiques, membres de syndicats, femmes, journalistes et
communautés indigènes et afro-colombiennes ont
également été identifiés comme
bénéficiaires potentiels.
La réparation collective est l'une des modalités
envisagées par les processus de justice transitionnelle au
niveau international, mais seulement quelques pays, notamment le
Pérou, le Maroc et la Colombie, ont conçu des
programmes pour développer ce mécanisme. La
restitution des biens, l'indemnisation, la réhabilitation,
la satisfaction et la garantie de non-répétition font
partie des mesures de ce programme.
Pendant ces quarante dernières années, la violence
perpétrée par les groupes armés
illégaux en Colombie a bouleversé les vies de
centaines de milliers de personnes. Depuis 2005, quelque 333 000
victimes ont adressé une demande de réparation au
gouvernement colombien. Et 334 139 ont rapporté des crimes
de guerre au Ministère Public. La plupart de ces plaintes
officielles sont toujours en cours d'enquête.
Depuis 2006, grâce au financement d'USAID, l'OIM fournit
une aide aux victimes de violence, en facilitant notamment
l'accès à la vérité, à la
justice, et aux processus de réparation et de
réconciliation. L'OIM fournit également des conseils
et un soutien quotidiens au processus de développement de
nouvelles solutions pour générer des revenus.
Dans le même temps, par le biais de son Programme de
réintégration centré sur les
communautés, l'OIM travaille avec les anciens combattants de
groupes armés illégaux dans leur processus de
réintégration dans la vie civile et de
réconciliation avec la société. Depuis ces
quatre dernières années, l'OIM travaille avec le
gouvernement colombien pour réintégrer quelque 54 000
personnes démobilisées des groupes armés
illégaux.
« USAID et l'OIM ont décidé de soutenir la
réparation collective car nous sommes convaincus que ce
mécanisme nous permettra de contribuer à la
reconstruction des vies de nombreuses victimes de violence en
Colombie. Il reste néanmoins d’importants
défis. Nous faisons confiance au gouvernement pour
évaluer et mettre en pratique les leçons retenues de
ces quatre dernières années de travail », a
expliqué Marcelo Pisani, chef de mission de l'OIM.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jorge Gallo
OIM Bogota
Tel: +57 1 639-7777
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"mailto:jgallo@iom.int">jgallo@iom.int