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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Plus de 3300 Colombiens démobilisés terminent le processus de réintégration
Colombie - Un total de 2489 Colombiens démobilisés (2020 hommes et 469 femmes) ont terminé leur processus de réintégration en 2013, près de trois fois plus que les 832 qui l’on fait en 2012.
« Aujourd’hui, nous avons remboursé notre dette envers le pays et nous sommes des personnes comme les autres. La seule chose que nous souhaitons est que les victimes nous pardonnent un jour car si le processus de réintégration est terminé, les processus de paix et de réconciliation se poursuivent », a confié Maria (nom d’emprunt), l’une des combattantes démobilisées qui a terminé le processus de réintégration en novembre 2013.
La Colombie compte actuellement 56 171 anciens combattants démobilisés, dont 28 418 participent activement au processus de réintégration du gouvernement, mené à bien par l’Agence colombienne de réintégration (ACR). Avec le soutien financier de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), l’OIM soutient le processus depuis 2006 par le biais du Programme de réintégration communautaire des anciens combattants.
Soixante-quatorze pourcent des personnes ayant terminé le processus ont reçu l’aide de l’OIM ; 1895 ont bénéficié d’une aide à la création d’un profil personnel pour identifier des offres d’emploi et se porter candidat ; 1157 ont bénéficié d’une formation au développement humain pour améliorer leur comportement et leur capacité à coexister avec leur famille et avec la société en général ; 1109 ont participé à des programmes de formation professionnelle ; 827 ont reçu une aide financière pour créer ou consolider leur petite entreprise ; 338 ont effectué des heures non rémunérées de travaux d’intérêt général au sein de leur communauté ; et 161 ont pu suivre les programmes scolaires officiels.
« L’OIM fournit une aide au gouvernement colombien pour qu’il puisse mettre en œuvre le processus de réintégration et pour qu’un plus grand nombre de personnes démobilisées puissent remplir les conditions et accéder aux avantages auxquels ils ont droit », a déclaré Marcelo Pisani, chef de mission de l’OIM en Colombie.
Sur le nombre total de « diplômés », 77%, soit 1920 combattants, ont été démobilisés des Forces d’autodéfense de Colombie, 19% des FARC (466 combattants) et 3,5% de l’ELN (88 combattants). Environ 71% d’entre eux ont un emploi soit dans le secteur informel (1202), soit dans le secteur formel (563).
« Grâce à l’aide que j’ai reçue du gouvernement et des organisations internationales, je vais pouvoir cultiver des poivrons sur mon terrain. Le processus de réintégration n’a pas été facile. Deux choix s’offraient à moi : le bon et le mauvais. J’ai choisi le bon parce que je peux enfin être libre et redémarrer ma vie de famille », a confié Gustavo (nom d’emprunt), un autre « diplômé », en faisant référence à l’avantage juridique de non-incarcération, auquel ont droit les personnes démobilisées.
Cet avantage est octroyé en échange d’informations sur leur appartenance à des groupes armés illégaux au Centre national pour la mémoire historique, de travail d’intérêt général pour la réconciliation et la réparation, d’un engagement au non-récidivisme et d’autres processus établis par le gouvernement.
« Ceux qui terminent le processus de réintégration font de nombreux sacrifices et surmontent des situations qui leur semblaient difficiles mais qui sont aujourd’hui des réalités concrètes atteintes grâce à leurs efforts pour maintenir leur statut juridique. C’est comme ça que nous construisons notre pays », a affirmé Alejandro Eder, Directeur général de l’ACR.
Depuis ces 50 dernières années, la Colombie subit un conflit armé interne entre les guérillas et les groupes paramilitaires qui ont fait plus de 220 000 morts (dont 180 000 civils), d’après le Centre national pour la mémoire historique. De ce fait, le gouvernement national négocie et établit des mécanismes de justice de transition depuis 2003, en vue d’atteindre une paix durable. Ces mécanismes comprennent des dispositions pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration de différents groupes armés illégaux.
Pour plus d’information, veuillez contacter
Jadin Vergara
OIM Colombie
Tel: 571 639 7777 Ext. 1715
Email: jvergara@iom.int