-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Mesurer les effets des retours en masse de PDI
L'OIM a publié le premier rapport de son Projet
d'observation des retours au sein des communautés. Ce projet
vise à mesurer les effets des retours et de la
réintégration en masse de personnes
déplacées à l'intérieur de leur pays
(PDI) sur les communautés.
Ce rapport s'appuie sur une enquête menée
auprès de plus de cinq cents chefe aldeia (chefs de
village), femmes, PDI et autres membres de communautés parmi
144 communautés, de retour à Dili. Il
s'intéresse avant tout aux effets des mouvements de
population, à la stabilité, à l'accès
aux services et aux moyens de subsistance et aide fournie.
Selon le gouvernement, sur les plus de 100 000 personnes qui
auraient été déplacées suite aux
troubles civiles et politiques de 2006, 7 700 familles (près
de 40 000 personnes) auraient bénéficié
jusqu'ici de l'aide au retour et à la
réintégration fournie dans le cadre de la
Stratégie nationale de rétablissement.
Ces six derniers mois, la majorité de ces familles
– dont beaucoup ont vécu dans des camps pendant plus
de deux ans – sont retournées dans leur village
d'origine ou se sont installées aux alentours de Dili.
Ainsi, certains villages ont dû accueillir plus de cent
familles.
Afin d'aider le gouvernement à mieux comprendre la
dynamique du retour, les équipes d'observation de l'OIM ont
rencontré divers groupes de ces communautés pour
recueillir des informations sur les impacts qu'ont pus avoir les
retours.
Les résultats ont montré que si certaines
communautés n'ont pas soulevé d'inquiétudes
particulières, d'autres ont avoué avoir ressenti des
gênes avec l'arrivée des PDI. Ces problèmes
étaient liés à des conflits non résolus
entre membres des communautés et PDI de retour, ou à
des tensions liées à la terre et à
l'accès aux ressources de base.
Le Projet d'observation de l'OIM n'est qu'un des
éléments d'un effort plus général du
gouvernement et de ses partenaires pour mieux comprendre la nature
des tensions et des conflits qui peuvent avoir un impact
négatif sur la durabilité du retour des
déplacés dans les communautés.
«Ce projet vise à fournir au gouvernement, aux
acteurs locaux compétents et aux organisations
internationales et non gouvernementales des informations qui
peuvent être utilisées pour informer les programmes
destinés à renforcer la durabilité des
initiatives de retour et de réintégration permanentes
», affirme Luiz Vieira, Chef de mission de l'OIM.
« Il faudra plus de temps et d'efforts pour régler
les conflits communautaires qui ont conduit à la crise, mais
cette initiative vise à identifier certains des
problèmes qui peuvent avoir une influence néfaste sur
la durabilité des retours. Nous espérons que le
projet identifiera les secteurs qui visent à créer
des activités basées sur plus de confiance mutuelle
», ajoute-t-il.
Dans la deuxième phase de l'observation, qui a
débuté à la mi-septembre, l'OIM s'est
associée à quatre ONG – CARE, Catholic Relief
Services (CRS), Jesuit Refugee Service (JRS) et BELUN – pour
couvrir les 222 villages affectés par des conflits dans le
district de Dili.
L'observation mensuelle est complétée par le
signalement de cas individuels. Ces cas, souvent relatifs à
l'occupation d'une maison ou à un problème de
protection, sont directement signalés aux agences en mesure
d'apporter une réponse et un suivi immédiats.
L'OIM continue également de jouer un rôle important
en aidant les familles déplacées à
préparer leur retour et leur réintégration, et
en menant une observation au cas par cas dans les
communautés.
L'Unité de retour et de réintégration de
l'OIM, en coopération avec le gouvernement et d'autres
partenaires, aide les PDI à prendre leurs décisions
sur leurs possibilités de retour, facilite le dialogue ou la
médiation avec la communauté de retour si
nécessaire, accompagne les PDI jusqu'à leur
destination le jour de leur départ, et leur rend visite une
fois qu'elles sont revenues ou réinstallées.
Les informations rassemblées par l'OIM durant le projet
sont communiquées aux acteurs compétents, parmi
lesquels la Police de l'ONU, le Médiateur pour les Droits de
l'Homme, la Section des Droits de l'Homme et de la justice
transitionnelle de l'UNMIT, les Équipes de dialogue du
Ministère de la Solidarité sociale (MSS) soutenues
par le PNUD, et les ONG soutenant les initiatives de consolidation
de la paix dans les communautés. L'OIM apporte aussi des
conseils financiers et une aide administrative au MSS dans la mise
en uvre de la Stratégie nationale de
rétablissement.
Plus d'informations sur les activités de l'OIM pour
soutenir le retour et la réintégration des personnes
déplacées au Timor-Leste sont disponibles
auprès
Angela Sherwood
E-mail:
"mailto:asherwood@iom.int">asherwood@iom.int
Tél.: + 723.1576
ou de
Valentina Bacchin
E-mail:
"mailto:vbacchin@iom.int">vbacchin@iom.int
Tel.: + 723.1578
Pour des questions relatives aux médias, veuillez
contacter:
Brad Mellicker
OIM Dili
Tél.: + 670 735 1998
E-mail:
"mailto:bmellicker@iom.int">bmellicker@iom.int