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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Matrice de suivi des déplacements de l’OIM : un million d’Iraquiens rentrent chez eux
Iraq - La Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM a identifié plus d’un million d’Iraquiens de retour depuis le début du conflit en 2014, année durant laquelle Mossoul a été prise par l’EI.
A ce jour, le conflit a provoqué le déplacement de plus de 3,2 millions de personnes, représentant la plus grande crise du déplacement dans l’histoire du pays.
Tandis que les terres sont reprises petit à petit lors des opérations militaires actuelles qui ont débuté le 17 octobre, l’OIM a identifié d’importantes tendances de retour, qui aideront le gouvernement et les organismes humanitaires à se préparer au retour probable d’un nombre croissant d’Iraquiens chez eux dans l’année qui vient.
Jeudi 27 octobre, la DTM de l’OIM a publié un rapport intitulé « Return Location Assessment Report » sur les rapatriés, suite à une première évaluation réalisée en avril et en mai 2016.
Les principales conclusions sont:
- La grande majorité des rapatriés sont concentrés dans trois gouvernorats : Salah al-Din (53 pourcent), Ninive (24 pourcent) et Diyala (15 pourcent).
- Les trois principales raisons de retour sont : la possibilité de reprendre une activité économique (moyens de subsistance) (35 pourcent) ; les bonnes conditions de sécurité dans la zone de retour (25 pourcent) ; et une décision de rester après avoir vérifié les conditions sur le terrain (16 pourcent).
- La plupart des Iraquiens de retour (95 pourcent) ont déclaré être rentrés définitivement.
- La majorité des Iraquiens de retour sont rentrés dans leur habitation d’origine. Toutefois, 12 pourcent de tous les déplacés de retour ont dû s’installer dans d’autres types d’abris.
- Les conditions dans les lieux de retour vont de la dévastation totale à l’inaltération.
- Les cinq principaux besoins des Iraquiens de retour sont : l’eau potable (30 pourcent), la nourriture (19 pourcent), les soins de santé (17 pourcent), l’accès aux revenus (11 pourcent) et les abris (8 pourcent).
- Les déplacés de retour sont confrontés à des risques tels que les dangers physiques, les démêlés judiciaires avec les autorités locales, les menaces des groupes armés et même des violences ciblées en fonction d’affiliations ethno-religieuses.
- Les Iraquiens de retour trouvent des informations sur la possibilité de rentrer aux pays à travers différents réseaux sociaux (31,1 pourcent), par des proches, amis ou voisins (23,5 pourcent) et grâce aux sources du gouvernement (21,2 pourcent).
« Il est essentiel que nous prenions réellement en considération les besoins des personnes qui rentrent chez elles, en particulier si elles rentrent dans des zones qui ne sont pas totalement stables. Nous devons non seulement placer la sécurité des déplacés internes et la responsabilité auprès des populations touchées au cœur de nos interventions actuelles dans les sites de déplacement, mais également trouver des solutions à moyen et long termes dans les zones de retour », déclare Thomas Lothar Weiss, chef de mission de l’OIM en Iraq.
Grâce à la DTM, l’OIM parvient à fournir des informations multisectorielles de base pour renforcer la planification humanitaire de l’année prochaine en donnant une indication sur les lieux de retour des déplacés.
Cependant, les stratégies et le financement en termes d’aide aux personnes de retour font toujours défaut car les populations de retour sont négligées – malgré l’inquiétude de tous les partenaires et acteurs concernant cette question qui revêt de multiples facettes – au profit des personnes qui sont actuellement déplacées.
L’OIM est la principale organisation du Groupe de travail sur les retours (RWG en anglais), une coalition d’ONG, d’OIG et d’institutions des Nations Unies, qui donne des conseils aux autorités et aux partenaires dans les gouvernorats concernés par les retours.
Le RWG coordonne les efforts sur le terrain pour s’assurer que les retours soient effectués en toute sécurité, de manière volontaire et dans la dignité. Les déplacés internes qui souhaitent rentrer chez eux doivent recevoir les outils pour pouvoir décider de manière réfléchie s’ils souhaitent rentrer dans leur lieu d’origine, s’intégrer localement ou se réinstaller autre part dans le pays.
La stratégie du RWG vise à répondre aux besoins urgents liés au retour mais également à planifier l’accès durable des personnes de retour aux terres, à la nourriture et aux activités de génération de revenu dans leurs quartiers d’origine.
Une majorité de déplacés de retour vivent actuellement dans des conditions précaires, sans soutien suffisant pour assurer une évolution vers des solutions durables. Des solutions durables sont trouvées lorsque les déplacés internes de retour ne nécessitent plus d’aide spécifique et jouissent de leurs droits fondamentaux sans discrimination dû à leur déplacement.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM à Arbil, Tel. +41 79 103 87 20, Joel Millman, Email: jmillman@iom.int or Jennifer Sparks, Tel: +964.751 740 1642, Email: jsparks@iom.int.