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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’UE soutient un projet de l’OIM en Afrique australe sur les droits des travailleurs des mines migrants
Mozambique - L’OIM, l’ONG africaine Lawyers for Human Rights (LHR) et l’Association mozambicaine des travailleurs des mines (AMIMO) œuvrent ensemble en vue de trouver des solutions durables pour permettre aux mineurs migrants et à leurs familles d’accéder aux avantages de la sécurité sociale auxquels ils ont droit, notamment aux soins de santé, aux fonds de pension et aux indemnités en cas d’accident du travail.
Il existe tout un ensemble d’obstacles notamment institutionnels auxquels sont confrontés des milliers d’anciens ou d’actuels mineurs et leurs familles originaires du sud du Mozambique, qui travaillent dans les mines d’Afrique du Sud, parfois sans papiers ou avec de faux documents, et souvent sans contrat officiel.
En réponse, l’OIM lance un projet de 1,4 million d’euros intitulé : « Voices from the Underground: Building the advocacy and human rights capacity of migrant mineworkers and their families in Southern Africa », financé par l’Union européenne.
En novembre 2014, l’OIM et LHR ont commencé à accepter de défendre des actions en justice entreprises par des mineurs dans les régions minières d’Afrique du Sud et par d’anciens mineurs et leurs familles dans les provinces mozambicaines de Gaza et d’Inhambane.
Une formation juridique a été dispensée par les auxiliaires juridiques locaux de l’AMIMO qui, avec le soutien permanent de LHR et de l’OIM, continueront de fournir une aide juridique au sud du Mozambique.
« Plus de 500 millions de dollars de fonds issus des caisses de sécurité sociale et d’indemnités non réclamés ne sont pas accessibles aux mineurs migrants et à leurs familles de la région d’Afrique australe, dont bon nombre attendent depuis des années, voire des décennies », a déclaré Jason Theede, chargé du projet.
« Cet argent représente une toute petite portion de l’économie minière d’Afrique du Sud, qui est estimée à 20 000 milliards de rands (1 700 milliards de dollars), mais qui pourrait jouer un rôle considérable dans la vie des mineurs, de leur famille, et de leurs communautés d’origine. Mettre une aide juridique à disposition des mineurs et travailler avec eux pour faire entendre leur voix et trouver ensemble des solutions durables à cette situation très complexe est une première étape importante », a-t-il déclaré.
Le « Employment Bureau for Africa » (TEBA) estime à 80 000 le nombre de mineurs mozambicains actuellement employés en Afrique du Sud, dont environ la moitié n’est pas sous contrat officiel. D’après l’AMIMO, environ 40 000 Mozambicains sont aujourd’hui retournés chez eux dans des conditions précaires avec un accès limité à la sécurité sociale et aux services.
Cet accès limité est dû à un certain nombre d’obstacles, notamment : un manque de connaissances des mineurs et de leur famille sur leurs droits et sur les moyens/voies pour y accéder ; une documentation et un processus de demande trop complexes ; un manque de coordination dans et entre les gouvernements sud-africain et mozambicain : un système bancaire, d’échange de devises et de rapatriements de fonds peu favorable et trop compliqué. L’arriéré de réclamations de plusieurs décennies et les difficultés à retrouver les personnes au-delà des frontières s’ajoutent à ces obstacles.
L’initiative fait partie d’un projet plus large de l’OIM qui se poursuivra jusqu’en 2016. Il vise à aider les mineurs à exploiter au mieux leur potentiel économique en ayant mieux connaissance de leurs droits, en améliorant les conditions de santé en lien avec la tuberculose, la silicose et le VIH et en réduisant leur exposition à un traitement injuste et abusif.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Jason Theede, OIM Mozambique, Tel: +258 823 357002, Email:jtheede@iom.int