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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM termine une évaluation sur la gestion humanitaire des frontières
République démocratique du Congo - Le 10 septembre 2013, le Centre africain de renforcement de capacités de l’OIM situé à Moshi, en Tanzanie, et l’antenne de l’OIM à Buina, en république démocratique du Congo (RDC), ont terminé une évaluation d’une semaine sur la gestion humanitaire des frontières en RDC.
La province d’Orientale en RDC, qui a des frontières communes avec le Soudan du Sud, l’Ouganda et la République centre-africaine, est la plus grande province de RDC et a été choisie comme région pilote pour examiner les capacités des organes de contrôle aux frontières à gérer les situations de crise.
La gestion humanitaire des frontières couvre les opérations avant, pendant et après les crises humanitaires qui déclenchent le processus de migration transfrontalier des populations touchées. Ce concept englobe à la fois la préparation des organes présents aux frontières, notamment la police de l’immigration et des frontières, et leur intervention face à l’afflux de personnes fuyant des catastrophes naturelles ou d’origine humaine.
« La gestion humanitaire des frontières vise à s’assurer que les autorités aux frontières soient bien préparées à gérer les crises migratoires de manière à protéger les frontières nationales tout en respectant les droits fondamentaux des migrants », déclare David Knight, responsable de la Division de l’immigration et de la gestion des frontières au siège de l’OIM à Genève.
Couvrant les 1 400 km de frontières, l’équipe d’évaluation s’est rendue à quatre points de passage différents situés dans les régions isolées qui sont souvent sujettes à des mouvements transfrontaliers provoqués par le conflit. De nombreuses rencontres ont eu lieu dans le district et dans les postes frontières, avec les organes de contrôle aux frontières, les autorités locales, la société civile et les représentants de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO).
L’équipe d’évaluation a déterminé et examiné les types de crises qui se produisent dans ces régions, les raisons qui poussent les populations à fuir, les plans d’urgence et les mécanismes de coordination existants, la répartition des rôles et des responsabilités des acteurs concernés, et enfin, la coopération et l’échange d’information avec les organes de l’autre côté de la frontière.
En fonction des conclusions, l’équipe d’évaluation a émis plusieurs recommandations, notamment de renforcer les comités existants de gestion des frontières, de sensibiliser davantage les autorités frontalières sur les droits des migrants, d’élaborer des procédures opérationnelles standardisées pour les situations de crise en précisant les tâches des acteurs concernés, et d’institutionnaliser la coopération transfrontalière lors de ces situations d’urgence.
Les conclusions et les recommandations de l’évaluation seront présentées lors d’un atelier consultatif avec les autorités provinciales qui aura lieu fin septembre à Kisangani, la capitale de la province d’Orientale. Une fois approuvées, elles serviront de référence pour mettre en œuvre un programme de formation à la gestion humanitaire des frontières à destination des organes de contrôles aux frontières en RDC. Ce programme sera élaboré et mis en œuvre par le Centre africain de renforcement de capacités lors d’une formation qui aura lieu à Kisangani en novembre 2013.
« Depuis le début, l’OIM en RDC soutient et renforce les capacités de la police des frontières récemment créée. L’évaluation et les formations à venir font partie d’efforts plus larges visant à aider les autorités de gestion des frontières en RDC à mieux gérer les migrations dans le pays et dans la région », a conclu Laurent de Boeck, chef de mission de l’OIM en RDC.
La gestion humanitaire des frontières en province d’Orientale est l’un des composants du programme de renforcement des capacités de gestion des frontières financé par le gouvernement du Japon.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Mme Erika de Bona
responsable de l’antenne de l’OIM à Bunia (RDC)
Email: edebona@iom.int
Tel + 243 9 90 36 49 39