-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’OIM se réjouit de la toute première condamnation d’auteurs de traite d’enfants en République dominicaine
L’OIM se réjouit de la toute première
condamnation, cette semaine, en République dominicaine, de
deux trafiquants d’enfants qui ont écopé
d’une peine de 15 ans de prison pour le trafic illicite, la
traite et l’exploitation d’enfants haïtiens
à Saint-Domingue.
« L’OIM est satisfaite de voir que justice a
été rendue contre ces trafiquants. Nous reconnaissons
également l’acte de bon samaritain d’une femme
dominicaine qui, voyant chaque jour trois enfants mendier dans un
coin de rue, a décidé d’intervenir en leur nom
et de les emmener dans un centre d’accueil géré
par le gouvernement », a déclaré Cy Winter,
chef de mission de l’OIM à Saint-Domingue.
Les trafiquants ont été arrêtés lors
d’un raid lancé par les autorités dominicaines
dans le quartier d’Alcarrizos à Saint-Domingue, en
février 2011, au cours duquel 44 enfants avaient
été découverts et secourus.
Vingt-deux des enfants ont été identifiés
comme victimes de traite et pris en charge par les autorités
dominicaines. Ils avaient été victimes de traite en
République dominicaine pour mendier dans les rues de
Saint-Domingue ou effectuer de basses besognes. Tout l’argent
perçu leur avait été pris par les
trafiquants.
L’OIM a soutenu les autorités dominicaines en
fournissant de la nourriture, des vêtements, des soins
médicaux et psychosociaux, un moyen de transport et en
proposant des activités récréatives à
tous les enfants secourus. L’Organisation a également
fourni une aide opérationnelle et technique.
L’OIM en Haïti a ensuite entrepris de localiser leurs
parents biologiques ou tuteurs légaux. Les familles ont fait
l’objet d’évaluations par les travailleurs
sociaux de l’OIM afin d’évaluer leurs besoins
ainsi que leur capacité et leur volonté à
récupérer leurs enfants. Dans cette optique, une
évaluation des risques a été
réalisée pour chaque enfant avant le retour, puis
réexaminé en coopération avec les
autorités haïtiennes de protection de l’enfance
(IBESR).
Après l'évaluation réussie des risques
avant le retour, les enfants ont été
transportés par l’OIM depuis la République
dominicaine vers Haïti, en coopération avec
l’ambassade haïtienne à Saint-Domingue et avec
les autorités dominicaines et haïtiennes des migrations
et de la protection de l’enfance.
Les 22 enfants de retour dans leur famille ont reçu une
aide à la réintégration, notamment en
matière d’éducation et de
génération de revenus, et ont fait l’objet
d’un contrôle suivi pour s’assurer de la
durabilité de leur retour.
Au cours des deux dernières années, le travail de
l’OIM de lutte contre la traite à Saint-Domingue avec
les enfants et adolescents haïtiens victimes de travail
forcé et d’exploitation sexuelle s’est
considérablement intensifié. L’Organisation a
aidé plus de 60 filles et garçons mineurs
haïtiens victimes de traite en République
dominicaine.
Pendant la même période, l’OIM a
également aidé près de 100 victimes de traite
dominicaines à rentrer chez elles depuis des pays comme
Trinité-et-Tobago, Saint-Martin, l’Argentine, le
Maroc, le Liban et la Suisse.
Les projets de lutte contre la traite de l’OIM à
Saint-Domingue sont financés par le Bureau de la population,
des réfugiés et des migrations (PRM) du
Département d’Etat américain et par
l’Office chargé de surveiller et de combattre la
traite des personnes (J/TIP).
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Zoë Stopak-Behr
OIM Saint-Domingue
Tel: 809 688 8174
Email:
"mailto:zstopak-behr@iom.int">zstopak-behr@iom.int