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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM répond aux besoins dans le site de PoC à Malakal, au Soudan du Sud, après sa destruction
Sud-Soudan - Trois semaines après que les affrontements ont détruit et endommagé 35% du site de protection des civils (PoC) à Malakal, au Soudan du Sud, des milliers de personnes continuent de vivre dans des conditions déplorables. L’OIM et les acteurs humanitaires travaillent sans relâche dans une course contre la montre pour s’assurer que plus de 40 000 déplacés internes aient un toit avant les fortes pluies saisonnières qui débuteront dans deux mois.
Les affrontements qui ont fait rage le 17 février 2016 ont contraint la plupart des déplacés internes à fuir leurs abris vers des zones de la base de la mission des Nations Unies au Soudan du Sud perçues comme plus sûres mais pas adaptées pour héberger des milliers de déplacés internes. Au moins 25 personnes ont trouvé la mort pendant l’attaque et plus de 120 ont été blessées.
Plus de 30 000 personnes vivent désormais dans des abris de fortune. Le secteur est surpeuplé, avec en moyenne seulement 2,5 mètres carrés d’espace de vie par personne. La congestion provoque une insalubrité et accroît le risque de propagation des maladies.
Après une saison des pluies dévastatrice en 2014, l’OIM a réalisé une grande opération d’expansion du site afin d’améliorer les conditions de vie et l’accès des déplacés internes aux services de secours. Maintenant qu’ils ont fui ces zones, les acteurs humanitaires craignent que 2014 ne se répète, avec des milliers de personnes vivant dans l’eau jusqu’aux genoux et un nombre endémique de maladies transmises par l’eau.
« Avant le début des pluies, les zones sinistrées doivent être réparées pour permettre aux déplacés internes d’y retourner et les services de secours doivent redémarrer. Dans le même temps, des efforts doivent immédiatement être déployés en vue d’étendre les sites, d’améliorer les conditions de vie et de réduire le surpeuplement. Même avant l’attaque de février, au moins 36 000 déplacés vivaient déjà dans des zones fortement surpeuplées en raison des contraintes d’espace », a expliqué Anders Haugland, responsable de l’antenne de l’OIM à Malakal.
Les opérations de secours se poursuivent tandis que les efforts déployés pour réparer les zones sinistrées débutent. L’OIM a rapidement réagi en fournissant de l’eau potable à plus de 40 000 déplacés internes. Le deuxième jour des affrontements, un fonctionnaire a risqué sa vie en marchant deux kilomètres, dans la nuit et sans protection, jusqu’au système de pompage de l’eau installé par l’OIM près du Nil blanc, pour s’assurer que l’eau continuait d’approvisionner le site de PoC. L’OIM construit également des latrines et sensibilise à l’hygiène afin de réduire l’impact du surpeuplement sur la santé des enfants et de leur famille.
La clinique de soins de santé primaires de l’OIM, qui comprend une maternité, a été détruite par les flammes lors de l’attaque. Cependant, l’OIM s’est rapidement adaptée et a ouvert une clinique temporaire, offrant des soins de santé primaires et maternels complets. La semaine dernière, le personnel médical a vu défiler près de 2 300 patients et a accouché neuf bébés. La plupart des déplacés internes ont fui les affrontements sans aucunes ressources, dont bon nombre avec pour seules affaires les vêtements qu’ils avaient sur le dos. Nyarock, jeune mère de quatre enfants, vit avec ses proches et ses enfants dans deux tentes reliées par des bâches en plastique de l’OIM, des poteaux et des draps.
Malgré les besoins immenses, lorsqu’on a demandé à Nyarock ce qu’elle souhaitait le plus, elle a répondu : « Nous voulons seulement vivre en paix. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM au Soudan du Sud, Tel: +211 922 405 716, Email: amclaughlin@iom.int