L’OIM en Equateur vient de débuter une série de
sessions de formation centrées sur la lutte contre la
traite, à destination des responsables du gouvernement, dans
les villes de Quito, Guayaquil et Portoviejo.

Les sessions, qui ont débuté cette semaine et qui
se poursuivront pendant le mois de septembre, en coordination avec
le Ministère de l’intérieur, donnent un
aperçu de la traite dans le pays et du Plan d’action
national de lutte contre la traite et permettent d’aider les
victimes et de poursuivre les trafiquants. Elles sont
destinées à 45 responsables de 19 institutions qui
composent la Commission interinstitutionnelle de lutte contre la
traite.

L’Equateur est un pays d’origine, de transit et de
destination pour la traite des enfants, des adolescents, des femmes
et des hommes qui sont victimes à l’intérieur
du pays et à l’étranger, principalement
à des fins d’exploitation sexuelle, pour la servitude
domestique, ou bien la mendicité et le travail
forcés.

D’après le Ministère de
l’intérieur, 187 cas ont été
signalés entre 2011 et 2012, dont 11 ont fait l’objet
d’une inculpation et 5 d’une condamnation.

Les autorités chargées de l’application des
lois ont identifié les trafiquants comme des membres de
gangs de criminalité organisée, des patrons de
petites entreprises, notamment de bars et de maisons closes, et des
recruteurs illégaux.

Les modalités de recrutement des trafiquants varient en
fonction du type d’exploitation. Dans les cas
d’exploitation sexuelle, les victimes sont dupées par
de faux sentiments ou par des promesses d’emploi
légal, puis forcées à se prostituer.

Dans les cas de travail forcé, en particulier de
mendicité, de commerce de rue et de servitude domestique,
les recruteurs commencent par duper les parents en proposant une
éducation et des possibilités d’emploi à
leurs enfants, qui sont ensuite forcés à travailler
en Equateur et à l’étranger. Ces jeunes sont
victimes de traite dans des pays comme le Chili, la Colombie et le
Venezuela.

Depuis 2006, avec le financement de l’Agence
américaine pour le développement international
(USAID), l’OIM en Equateur œuvre avec les
autorités nationales et locales pour lutter contre la
traite, d’une part, en établissant des meilleures
pratiques sur l’aide aux victimes, notamment des directives
sur les examens et les renvois médicaux, sur la
réintégration et la mise à disposition
d’abris, sur la coopération avec les autorités
chargées de l’application des lois, sur les accords de
coopération avec les autorités locales, le secteur
privé et les institutions de la société
civile, et d’autre part, en fournissant une aide pour mettre
en œuvre le Plan national de lutte contre la traite.

Pour plus d’informations, veuillez contacter 

Jaime Paredes

OIM Equateur

Tel: +593.2.2266-304 ou 305

Portable: +593.9.359.7322

Email: "mailto:jparedes@iom.int">jparedes@iom.int