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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM œuvre avec les enseignants du Guatemala pour sensibiliser les étudiants à la traite
Guatemala – L’OIM et le Bureau du médiateur chargé des droits de l’homme au Guatemala ont fourni, aux enseignants de Tajumulco, à la frontière avec la Mexique, des kits de matériel pédagogique pour permettre de sensibiliser les étudiants aux dangers de la migration irrégulière et de la traite des personnes.
Les kits font partie d’une série d’activités, qui comprend la formation des professeurs et des concours étudiants, visant à équiper le système éducatif guatémaltèque d’outils de lutte contre la traite. Ils font partie du projet de l’OIM pour les rapatriés guatémaltèques, financé par USAID.
L’OIM forme les professeurs à signaler les cas de traite, et les enfants migrants confrontés à des problèmes en termes juridiques et éducatifs, ou atteints de troubles psychologiques et physiques, aux autorités compétentes. Le signalement doit notamment se faire à la Police civile nationale, au Bureau du médiateur chargé des droits de l’homme et au Secrétariat contre les violences sexuelles, l’exploitation et la traite des personnes.
« Aux mois d’octobre et novembre, des enfants d’à peine neuf et douze ans vont travailler dans les exploitations agricoles à Tapachula, au Mexique, et des jeunes filles de 15 ans vont travailler en tant que travailleuses domestiques. Je leur dis de faire de leur mieux pour continuer leurs études », a déclaré Rosmery Ochoa, enseignante à l’école élémentaire de Tajumulco.
Un total de 23 enseignants ont reçu un jeu de société intitulé « Migrapoly », un manuel intitulé « qu’est-ce que la traite ? » et d’autres outils pédagogiques, notamment des grilles de mots croisés afin d’enseigner, à leurs élèves âgés de 12 à 15 ans, les dangers de la migration et de la traite.
Des milliers de mineurs non accompagnés guatémaltèques se rendent chaque année au Mexique pour travailler comme vendeurs de rue, travailleurs domestiques ou dans les exploitations agricoles. D’autres se rendent aux Etats-Unis à la recherche d’un emploi, de leur famille ou pour d’autres motifs.
Ces enfants sont souvent la proie de groupes criminels qui les contraignent au travail forcé, à la mendicité et à l’exploitation sexuelle, qui sont toutes des formes de traite.
« Nous voulons sensibiliser la population, en particulier les enfants, parce qu’ils partent souvent avec leur famille pour travailler dans les exploitations agricoles mexicaines. Nous savons qu’en tant que migrants, ils sont extrêmement vulnérables », a déclaré Jennifer Rompiche, du Bureau du médiateur à San Marcos.
L’OIM œuvre également avec les enseignants dans les municipalités de Tacaná et de Malacatán, à la frontière avec le Mexique, où transitent des mineurs non accompagnés se dirigeant vers le nord.
« Au total, ce mois-ci, l’OIM formera 160 enseignants des trois municipalités aux risques de la migration irrégulière et de la traite lorsque les enfants migrent vers le Mexique et les Etats-Unis », a déclaré Philip Burns, de l’OIM à San Marcos.
Dans le même temps, l’OIM aide les institutions des autorités locales, par le biais du Groupe de travail départemental sur la migration et la sécurité humaine, à identifier et dénoncer les cas de traite dans la municipalité de San Marcos.
Cette entité, composée d’organisations gouvernementales et non gouvernementales, de la société civile et d’organisations internationales, coordonne les efforts visant à sensibiliser la population sur les dangers de la migration, notamment ceux de la traite.
« Le Guatemala est très vulnérable à la traite car le pays est situé dans le couloir migratoire, ce qui rend le travail de prévention très important », a déclaré Sandra Gularte, responsable de l’Unité de prévention de la traite du Bureau du médiateur chargé des droits de l’homme.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Danilo Valladares
OIM Guatemala
Email: dvalladares@iom.int