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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM lance un Guide de meilleures pratiques de l’IASC sur la protection contre l’exploitation et les abus sexuels, et sur les mécanismes de plainte
Les Nations Unies - La semaine dernière, l’OIM a lancé le Guide de meilleures pratiques du Comité directeur interinstitutions (IASC) sur les mécanismes de plainte communautaires interinstitutions visant à protéger contre l’exploitation et les abus sexuels par les travailleurs humanitaires.
Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, a participé à l’événement au siège des Nations Unies à New York en tant que Champion de l’IASC pour la protection contre l’exploitation et les abus sexuels, aux côtés de ses partenaires de l’Union européenne, de Save the Children, du HCR et du Comité de secours international (IRC).
Il a fait remarquer que la communauté humanitaire avait pris des mesures positives pour prévenir et gérer les cas d’exploitation et d’abus sexuels des personnes recevant une aide. Un projet de l’IASC reconnaît le besoin de conseils sur la création de mécanismes interinstitutions en situation de crise humanitaire qui soient sûrs, efficaces et durables.
En coopération étroite avec le HCR et Save the Children, l’OIM a coordonné un projet pilote au nom de l’IASC en vue d’établir des mécanismes de plainte communautaires en Ethiopie et en République démocratique du Congo. Le projet a été mené à bien avec le soutien de Stephen O’Brien, Sous-secrétaire général pour les affaires humanitaires et Coordinateur des secours d’urgence, et représentait un objectif clé du groupe de travail de l’IASC sur la prise de responsabilités à l’égard des populations touchées et sur la protection contre l’exploitation et les abus sexuels en 2014-2015.
Les enseignements tirés de ces projets pilotes ont été utilisés pour élaborer un Guide de meilleures pratiques et des procédures opérationnelles standard globales, qui ont été approuvés par les directeurs de l’IASC en juin 2016.
« Nous étions tous engagés à répondre à ce problème mais nous n’avions pas les outils pour aider des personnes en particulier sur le terrain. Ces outils sont la toute première institutionnalisation de la protection contre l’exploitation et les abus sexuels au sein du système des Nations Unies. L’exploitation et les abus sexuels continueront d’avoir lieu et nous devons nous assurer d’avoir fait tout ce qui est humainement possible pour protéger les bénéficiaires, conserver l’intégrité de l’institution et nous permettre de remplir notre mandat », a déclaré l’Ambassadeur Swing.
« Ces documents seront de puissants outils pour aider les coordinateurs humanitaires et les membres de l’équipe de pays chargée de l’action humanitaire à établir des systèmes indispensables de prévention et de lutte contre l’exploitation et les abus sexuels en situation de crise humanitaire », a t-il ajouté.
Andrew Painter, Haut conseiller politique du HCR, a mis en évidence l’importante lacune comblée par ces outils du point de vue de la situation sur le terrain. « Ce Guide sera très utile car il donne des conseils pratiques – mais raisonnés – aux collègues. Les victimes ou les survivants d’exploitation et d’abus sexuels peuvent trouver l’aide dont ils ont besoin – juridique et psychosocial – avec un sentiment de sécurité et de confidentialité et avec leur consentement », a t-il déclaré.
Les participants ont souligné que l’exploitation et les abus sexuels perpétrés par les travailleurs humanitaires sapaient l’intégrité du travail humanitaire et nuisaient énormément aux personnes lorsqu’elles sont les plus vulnérables, et qu’éradiquer ces actes était un élément essentiel de la responsabilisation à l’égard des personnes touchées.
Luc Ferran, Directeur de l’éthique à l’IRC a souligné que chaque institution était concernée par le risque de perpétrer des actes d’exploitation et d’abus sexuels. « Nous savons que les bénéficiaires ne font pas forcément la distinction entre les institutions lorsqu’ils reçoivent de l’aide et ne savent pas à qui signaler. Le signalement auprès d’un mécanisme commun est donc très important pour prendre des mesures. »
« Grâce à l’établissement de ces deux documents, nous disposons désormais d’outils pour mettre en place des mesures de responsabilisation collective. La prochaine étape est de l’appliquer réellement », a déclaré Eduardo Fernandez-Zinke, Conseiller de l’Union européenne et responsable de la section des affaires humanitaires.
Pour visionner l’événement de lancement rendez-vous ici. Le guide de meilleures pratiques sera disponible su le site de l’IASC ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Olivia Headon, OIM New York, Tel. +1 917 574 1676, Email: oheadon@iom.int.