Suisse - L’Unité de coordination de l’égalité des sexes (Gender Coordination Unit ou GCU) de l’OIM lance un concours pour créer des outils et des supports visuels innovants sur la « Tolérance zéro en matière d’exploitation et d’abus sexuels » pour les écoles de communication et de graphisme en Suisse.

« L’exploitation et les abus sexuels à l’égard d’une population vulnérable par un travail humanitaire remettent en cause la raison d’être de l’aide humanitaire. L’OIM applique une politique de tolérance zéro s’agissant de l’exploitation et des abus sexuels mais nous devons rester vigilants. L’année dernière, l’OIM a interagi avec plus de 21 millions de personnes. Nous devons nous assurer que les valeurs de l’OIM soient constamment rappelées à notre personnel, mais aussi que nos bénéficiaires sachent quoi faire en cas de mauvaise conduite de la part d’un travailleur humanitaire. Dans ce processus, les supports visuels et autres moyens de communication sont essentiels. C’est pourquoi nous avons lancé ce concours, qui profitera des connaissances graphiques prolifiques présentes en Suisse », a déclaré Theodora Suter, à la tête de la GCU.

Les participants doivent proposer une identité visuelle avec des éléments graphiques (pictogrammes, illustrations, photos) qui peuvent être exposés en tant que projet unique ou faire partie d’une composition. Les éléments doivent être accentués pour la presse écrite et les médias numériques. Les projets d’animation ou de technique image par image sont fortement encouragés.

Chaque projet doit comprendre au moins une affiche au format A3 et un support visuel animé. Les participants sont aussi encouragés à proposer des projets d’animation qui peuvent aussi fonctionner dans les médias traditionnels tels que les flip books, afin de garantir que les animations puissent aussi être utilisés dans des lieux où l’accès à internet est insuffisant.

« Les propositions doivent suivre les objectifs de l’OIM et de son Unité de coordination de l’égalité des sexes et ces objectifs devront transparaître sur les affiches : la tolérance zéro pour l’exploitation et les abus sexuels ; le respect de la dignité des migrants ; la protection des droits fondamentaux des migrants ; le rejet de toute forme d’exploitation et d’abus sexuels ; et l’interdiction de l’échange d’aide, de biens, de travail ou d’argent contre des faveurs sexuelles », a déclaré Theodora Suter.

Lorsque toutes les candidatures seront reçues, un jury composé de l’OIM, du Groupe de travail des Nations Unies sur la responsabilité envers les populations touchées et une ou plusieurs missions permanentes des Nations Unies à Genève (pays à confirmer) présélectionneront trois étudiants en fonction des projets proposés. Les étudiants choisis auront la possibilité de se rendre dans l’un des bureaux de pays de l’OIM où les projets seront testés par groupes de réflexion composés de membres de la population touchée et du personnel des Nations Unies, pour s’assurer que les messages soient bien reçus. Le projet favori sera celui utilisé par l’OIM dans toutes ses missions à travers le monde.

En outre, un prix de 1 000 francs suisses sera décerné au gagnant du concours, en fonction des retours des groupes de réflexion.

Les participants doivent envoyer le projet par courriel à gcu@oim.int d’ici le 15 avril 2017. Les gagnants seront informés des résultats par courriel.

Pour plus d’informations sur l’exploitation et les abus sexuels, veuillez visionner cette vidéo : http://pseataskforce.org/ 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Theodora Suter, siège de l’OIM, Tel: +41227179478, Email: tsuter@iom.int