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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM fournit une aide au transport aux personnes déplacées à Erbil, en Iraq
Iraq - Le 16 septembre, l’OIM a transporté 210 déplacés internes, soit 36 familles, depuis Khabat, une ville située entre Mosul et Erbil, vers un nouveau camp construit à Ainkawa, un quartier d’Erbil, où ils ont reçu des kits familiaux d’aide non alimentaire de l’OIM. Les familles déplacées ont fui la violence à Mosul et dans les villages alentours.
Les déplacés internes survivaient grâce à la générosité de leurs voisins à Khabat, avec de l’eau et de la nourriture distribuées par les membres de la communauté locale. Les familles logeaient dans un bâtiment non terminé sans installations sanitaires, les obligeant à se laver avec des seaux d’eau. Alors que les déplacés internes détournaient l’électricité d’une station service de l’autre côté de la rue, un brûleur à gaz a explosé, les laissant sans plaques de cuisson.
« Je suis inquiète pour la santé de mes enfants ici », a déclaré Umm Ali, mère de sept enfants réunis tous autour d’elle alors qu’elle parle à l’OIM. « Nous habitons ce bâtiment à l’abandon sans portes ni fenêtres depuis quarante jours. Nous n’avons aucun accès aux services médicaux ou à l’éducation. Nous sommes contents d’aller au camp, où les conditions seront meilleures. »
En raison du déplacement des familles qui ont récemment fui le gouvernorat d’Erbil et la région iraquienne du Kurdistan, les infrastructures et les matériaux pour aider les déplacés se font très rares. De nombreuses familles vivent toujours dans des mosquées, des écoles, des églises et des bâtiments à l’abandon avec un accès limité voire inexistant aux services de base. D’après la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM, le gouvernorat d’Erbil accueille environ 170 000 personnes déplacées par la crise actuelle.
« En coopération avec les autorités locales et les institutions des Nations Unies, le personnel de l’OIM travaille souvent du matin au soir pour fournir l’aide d’urgence nécessaire aux familles iraquiennes les plus vulnérables », déclare Thomas Lothar Weiss, chef de mission de l’OIM en Iraq. « Bien qu’il fasse encore très chaud ici au nord de l’Iraq, l’hiver approche à grands pas et un grand nombre de familles déplacées ont besoin d’un abri adéquat et de services de base. Nous sommes dans une course contre la montre et faisons de notre mieux pour fournir une aide d’urgence indispensable. »
Les déplacés internes qui ont fui Mosul ont confié que des membres de leur famille avaient été tués par des tirs et ont raconté leur marche de 14 kilomètres pour fuir la ville. Nombreux sont ceux qui ont dû quitter des membres de leur famille malades qui n’ont pas pu fuir. Un capitaine de police qui a fui Mosul a raconté qu’il avait dû quitter sa femme enceinte sur le point d’accoucher.
« Je me suis caché pendant quelques semaines après la chute de Mosul car j’espérais pouvoir organiser une fuite avec ma femme et notre fille de deux ans. Mais ça n’a pas fonctionné, c’était trop risqué. J’ai dû partir seul. Il y a une vingtaine de jours, ma femme a donné naissance à notre fils Mustafa, que je n’ai toujours pas vu. Je suis en contact avec eux tous les jours par téléphone. Ils vivent dans des conditions encore plus misérables qu’ici. A Mosul, ils n’ont ni nourriture, ni eau, ni électricité. Et ils vivent dans la peur permanente. Ma femme et mes enfants changent de logement tous les jours. Les terroristes essaient de les enlever car je suis un officier de police. Ils ont brûlé ma maison dès qu’ils ont su qui j’étais. »
« Merci de nous fournir tous ces articles ménagers. Ma vie ne peut être que meilleure dans ce camp qu’à Khabat, mais je dois retourner à Mosul. Dès que la ville sera libérée, je serai le premier à retourner chez moi pour retrouver ma famille », a confié le policier à l’OIM.
Depuis le début de la dernière crise en Iraq en janvier 2014, l’OIM a distribué 30 439 kits d’aide non alimentaire, profitant à environ 182 634 Iraquiens dans le besoin. L’OIM en Iraq a également transporté 18 164 déplacés internes, notamment ceux de Khabat, pour les reloger dans des endroits plus sûrs à travers l’Iraq.
« Cette opération de transport et cette distribution d’aide non alimentaire pour 36 familles déplacées de Mosul illustre les efforts de la Mission pour aider les bénéficiaires à travers nos différents programmes », déclare Thomas Mothar Weiss. « Dans le même camp où ces familles ont été transportées et logées, nous débuterons bientôt des projets de moyens d’existence pour proposer aux déplacés internes de créer de petites entreprises ou pour leur dispenser des formations professionnelles. Notre but est de fournir une aide multiservice aux plus vulnérables pour qu’ils puissent se remettre sur pied et retrouver leur dignité. »
Les autorités régionales ont donné du terrain pour le camp de déplacés à Ankara. Les institutions des Nations Unies, dont le HCR et l’UNICEF, et l’ONG ACTED subviennent aux besoins de base des déplacés internes.
L’OIM en Iraq continue de gérer la crise actuelle des déplacements en fournissant de l’aide non alimentaire, des abris, un transport et des activités de production de moyens d’existence aux individus et aux familles déplacés à travers le pays. En coordination avec les autorités locales et les partenaires concernés des Nations Unies, l’OIM fournira aux déplacés internes des articles pour l’hiver et des abris, des soins de santé de base, un soutien psychosocial et une aide à la production de moyens d’existence, ce qui renforcera les infrastructures socioéconomiques des communautés à travers l’Iraq.
Par le biais de sa Matrice de suivi des déplacements (DTM), l’OIM en Iraq fournit, deux fois par semaine, des aperçus présentant les conditions de vie et les besoins de la population déplacée dans le pays. D’après la DTM de l’OIM, plus de 1,7 million de personnes sont déplacées à travers le pays.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Sandra Black
chargée de communication de l’OIM en Iraq
Tel: + 964 751 234 2550
Email: sblack@iom.int