Communiqué
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L’OIM forme les garde-frontières costaricains et panaméens à la protection des migrants vulnérables

Costa Rica - Cette semaine, l’OIM a fourni une formation à 25 garde-frontières originaires du Costa Rica et du Panama sur l’identification, l’aide et la protection des migrants vulnérables qui transitent par des zones frontalières.

La formation fait partie d’un programme régional de l’OIM en Mésoamérique, financé par le gouvernement américain, destinée à renforcer les capacités des responsables du gouvernement et de la société civile à aider et à protéger convenablement les migrants vulnérables.

« Un nombre croissant de femmes, de mineurs non accompagnés et de demandeurs du statut de réfugié, d’autochtones et de personnes d’autres continents transitent par la région en s’exposant à la traite, au trafic de personnes, à l’exploitation, à la violence sexuelle, à l’extorsion, à l’enlèvement et à la criminalité généralisée. Les autorités et ceux qui travaillent avec cette population ont besoin d’outils pour identifier leurs besoins particuliers et coordonner les activités entre les pays voisins et les institutions afin de fournir une aide appropriée », a déclaré Sofia Salas, coordinatrice régionale du programme de l’OIM.

La région frontalière de Paso Canoas entre le Costa Rica et le Panama est caractérisée par le transit de plus de 200 000 migrants de nationalités différentes chaque année, principalement du Panama (48 054), du Nicaragua (21 989), des Etats-Unis (9 501), d’El Salvador (7,631), du Venezuela, du Honduras et du Guatemala (environ 4 000 de chaque pays).

Au cours des quelques dernières années, des migrants venus des Caraïbes (Cuba, République dominicaine et Jamaïque), d’Afrique (Afrique du Sud, Ethiopie, Egypte et Maroc) et d’Asie (Inde et Népal) ont également franchi la frontière de Paso Canoas, qui est aussi l’un des points d’entrée des autochtones panaméens Ngäbe-Buglé, qui migrent chaque année vers le Costa Rica pour travailler dans les plantations de café.

« La formation de l’OIM offre une excellente opportunité aux responsables costaricains et panaméens de travailler ensemble et de renforcer leur relation en abordant la question d’importance régionale de la migration irrégulière », fait remarquer Andrea Doyle, chargé du trafic de stupéfiants au Département d’Etat américain.

En plus d’organiser des ateliers au niveau national et aux frontières, l’OIM soutient des campagnes communautaires sur les droits des migrants, sur les risques de la migration irrégulière, sur l’établissement de centres d’information dans des municipalités stratégiques et sur le renforcement des réseaux de soutien de la société civile.

Parmi les participants à la formation figuraient le Chef des forces publiques de Paso Canoas, le responsable des opérations du Bataillon ouest de SENAFRONT et des représentants de la section politique, de la section stupéfiants (INL) et du Département de la sécurité intérieure (DHS) de l’Ambassade des Etats-Unis au Costa Rica.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Sofia Salas

Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique centrale et les Caraïbes au Costa Rica

Email: ssalas@iom.int

Tel. +506 2212-5304.