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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et l’UNESCO demandent instamment aux médias indiens de promouvoir la diversité
Inde - Cette semaine, l’OIM et l’UNESCO ont organisé une journée d’orientation pour les médias à New Delhi, centrée sur « les images de migrants : les médias et leur rôle dans la construction de la perception publique. » L’événement a eu lieu à la Salle de Conférence des Nations Unies et a attiré plus de 35 participants des médias, de la société civile, des organisations internationales et des médias communautaires.
La journée d’orientation visait à encourager davantage la couverture médiatique sur les images de diversité des migrants et à lutter contre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des migrants dans les médias et dans la société. Les participants ont débattu des tendances migratoires en Asie du Sud et en Inde, ont examiné la pertinence des choix de mots et d’images pour relater les histoires de migrants, ont partagé leurs expériences sur la responsabilisation des migrants grâce à leur couverture, et ont réfléchi sur leur rôle et leur responsabilité dans la construction de la perception publique.
Le Dr. Meera Sethi, Envoyée spéciale de l’OIM en Inde, a appelé à transformer fondamentalement l’approche de la migration en processus à gérer plutôt qu’un problème à régler. Elle a encouragé les journalistes à s’éloigner des articles qui donnent une vision étroite de la migration et à reconnaître les rôles importants et tous aussi divers que les migrants jouent en tant qu’agence du développement, créateurs, innovateurs, facilitateurs et entrepreneurs à la fois dans les communautés d’origine et celles d’accueil.
« Rapporter les faits n’est pas suffisant. Les journalistes sont en première ligne pour comprendre et relater le rôle de la migration et les images diverses des migrants au 21ème siècle. La couverture médiatique de la migration doit refléter la complexité des histoires des migrants et viser à lutter contre la xénophobie, le racisme et la haine », a t-elle expliqué.
Le Dr. Sethi a conclu en encourageant les participants à instaurer un dialogue sur la lutte contre les mythes et les stéréotypes de la migration et communiquer des histoires positives pour rejeter la rhétorique qui stigmatise les populations de migrants.
Parina Faetanini, chef de la section des sciences sociales et humaines à l’UNESCO à New Delhi, a déclaré : « les politiques conçues pour une population sédentaire ne suffiront pas à gérer efficacement une population indienne en déplacement. Un changement de politique est donc nécessaire pour soutenir, faciliter et accompagner la mobilité des migrants pour ne pas l’entraver. »
La journée d’orientation était divisée en quatre sessions : des présentations des mythes et des faits sur la migration en Inde ; l’amplification de la voix des migrants grâce à la radio communautaire ; le pouvoir de la photographie pour façonner les comportements et influencer le débat public ; et l’autorégulation des médias et la réalisation de reportages tenant compte des migrants. EN outre, l’OIM a présente la campagne « I am a migrant – I am a refugee » et l’UNESCO a présenté son portail web : « Gender Youth Migration – GYM. »
Lors des sessions, les participants ont débattu des méthodes pour mettre les histoires individuelles de migrants au centre de la couverture médiatique et améliorer les connaissances des médias, en tirant plusieurs exemples de différents Etat indiens et pays européens et de la couverture médiatique des réfugiés syriens au Liban.
L’Inde a l’une des histoires migratoires les plus complexes et diverses. Aujourd’hui, la diaspora indienne est présente sur chaque continent, avec d’importantes communautés au Royaume-Uni, en Malaisie, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud et en Arabie saoudite.
Le nombre d’émigrants indiens dans le monde est estimé à 11,4 millions. A l’intérieur même de l’Inde, les migrants constituent une population conséquente : 326 millions de migrants internes, dont environ 100 millions de migrants saisonniers vivant dans la détresse (Recensement de l’Inde 2001 et Organisation nationale d’enquête par sondage 2007-2008).
Les migrants internes, tout comme les migrants internationaux, voyagent souvent sur de grandes distances. Ainsi, ils profitent de nombreux avantages et vivent de nombreuses difficultés similaires. Dans des pays aussi diversifiés que l’Inde, ils sont victimes des mêmes exclusions que les migrants internationaux : la barrière de la langue, les emplois peu rémunérés, le travail dangereux, l’extrême vulnérabilité à la traite et à l’exploitation sexuelle, et la discrimination fondée sut l’ethnicité, la religion, la caste ou le sexe.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Meera Sethi, OIM Inde, Tel: +91 95559 71297, Email: msethi@iom.int, ou Marina Faetanini, UNESCO New Delhi, Tel: +91 11 2671 3000,
Email: m.faetanini@unesco.org