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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM demande aux pays d’Afrique de ratifier et d’appliquer les protocoles sur la libre circulation
Zambia - L’OIM a demandé aux communautés économiques régionales (CER) d’Afrique et à leurs Etats membres de ratifier et d’appliquer les protocoles sur la libre circulation des personnes dans leurs régions respectives afin de faire de l’Agenda 2063 sur l’intégration régionale une réalité. L’Agenda 2063 est le cadre stratégique de l’Union africaine pour la transformation socioéconomique du continent au cours des 50 prochaines années.
Dans son discours à l’occasion de la session d’ouverture du 2nd Forum conjoint annuel pour le Forum intra-régional sur la migration, organisé par le gouvernement zimbabwéen à Lusaka, cette semaine (4-6 mai), le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, a expliqué aux délégués que la mobilité humaine faisait partie intégrante de la mondialisation. Il a ajouté que la gestion de cette mobilité par les gouvernements africains était essentielle à la transformation socioéconomique du continent dans les années à venir.
« Il est désormais temps de faire tomber les obstacles à la mobilité humaine et de permettre à l’Afrique de tirer parti de la circulation des ressources humaines. La migration n’est pas un problème à régler mais une réalité à gérer et si elle est bien gérée, elle est alors bénéfique, nécessaire et souhaitable », a t-il souligné.
Faisant observer les progrès accomplis à travers le continent, l’Ambassadeur Swing a félicité certaines CER telle que la Communauté économique de Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) pour leurs avancées considérables vers la facilitation des mouvements transfrontaliers.
« La CEDEAO et la CAE ont ouvert la voie en introduisant respectivement un passeport commun, un pas de géant vers l’élimination des obstacles à la circulation transfrontalière des citoyens. C’est une avancée considérable pour promouvoir le commerce et la migration à l’intérieur de l’Afrique », a conclu l’Ambassadeur Swing.
« Au niveau pratique, la conférence sert de plateforme permettant aux institutions régionales africaines et aux partenaires de partager des informations sur les tendances, les schémas et les dynamiques actuels de la migration, sur les problèmes émergents et sur les données migratoires fiables aux niveaux national, régional et continental, en vue de trouver des solutions durables aux enjeux de la migration en Afrique », a déclaré Charles Kwenin, Haut conseiller régional de l’OIM pour l’Afrique subsaharienne.
« La meilleure façon de gérer la migration et la sécurité est de renforcer les systèmes de gestion des frontières et de ne pas fermer les frontières ou construire des murs comme certains pays africains semblent le faire », a t-il ajouté.
La conférence a également entendu Esther Mambwe, une commerçante transfrontalière zambienne, qui a appelé les gouvernements africains à remédier, entre autres, au manque de transparence des règles et réglementations, qui empêche les commerçants transfrontaliers de bien connaître leurs droits. Elle a également mentionné l’insuffisance des procédures de contrôle aux frontières qui perturbent les chaines d’approvisionnement et sapent fréquemment la compétitivité en augmentant le coût et en réduisant la disponibilité des marchandises.
« Le commerce transfrontalier m’a donné un travail lucratif, à moi, à d’autres commerçants et à leurs employés. Etant donné que de nombreux commerçants transfrontaliers sont des femmes, bon nombre d’entre elles s’émancipent financièrement, ce qui a des répercussions positives sur la croissance économique, la réduction de la pauvreté, la création d’emploi et même sur les recettes de l’Etat », a t-elle déclaré.
La conférence de Lusaka, qui se termine aujourd’hui (6 mai) en fin de journée, a été suivie par des fonctionnaires de haut niveau représentant les Secrétariats et les Etat membres des huit CER d’Afrique, des responsables et des experts de la Commission de l’Union africaine (CUA), des Etats membres de l’UA, des ministères chargés de la migration, des affaires étrangères, de l’immigration, du travail, de la jeunesse et de la justice, des institutions des Nations Unies et des organisations internationales. Des représentants du milieu universitaire, de la société civile, du secteur privé et de la diaspora étaient également présents.
La conférence est co-organisée par le gouvernement de Zambie, l’Union africaine, le Marché commun pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe (COMESA), l’OIM et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA/ONU). Elle est coparrainée par la CEDEAO, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), le HCR et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Zambie, Charles Kwenin, Tel: +41.794067244, Email: ckwenin@iom.int or Itayi Viriri, Tel: +41.792854366, Email: iviriri@iom.int