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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM demande 11 millions de dollars pour aider les migrants qui fuient la violence en Libye
L'OIM lance un premier appel de fonds urgent de 11 millions de
dollars afin d'aider les migrants pris dans la violence en Libye et
qui ont besoin d'aide pour être évacués et
rapatriés.
Les 11 millions de dollars permettraient à l'Organisation
d'aider un premier groupe de 10 000 migrants bien que les demandes
officielles de plusieurs pays à l'OIM pour évacuer et
rapatrier leurs ressortissants pourraient supposer d'aider non
moins de 50 000 personnes.
L'Egypte, qui effectue déjà des évacuations
unilatérales de ses ressortissants en Tunisie, fait partie
des pays qui sollicitent l'aide de l'OIM. Cependant, compte tenu du
million de travailleurs migrants égyptiens bloqués
dans un environnement de plus en plus instable, le gouvernement
égyptien a demandé à l'OIM de l'aider dans ses
opérations d'évacuation en toute
sécurité.
Cette aide comprendrait l'assistance aux Egyptiens
bloqués dans le port libyen de Benghazi, situé
à environ 600 km de la frontière égyptienne,
afin de les rapatrier vers le port égyptien d'Alexandrie par
bateau. L'aide supposerait par ailleurs un soutien pour le voyage
de retour au point d'embarquement, la délivrance de
documents de voyage si nécessaire, le transport maritime
ainsi que l'accueil et l'aide au voyage jusqu'à destination
en Egypte.
D'autres pays tels que le Bangladesh, le Moldova, le
Monténégro, le Népal, les Philippines, le Sri
Lanka et le Vietnam ont officiellement sollicité l'OIM pour
les aider à évacuer et à rapatrier leurs
ressortissants.
Les fonds permettraient également à l'OIM d'aider
les migrants d'autres nationalités aux frontières
égyptienne et tunisienne afin qu'ils soient rapatriés
en toute sécurité vers leurs pays d'origine et qu'ils
reçoivent une assistance à leur arrivée.
Le Népal, par exemple, a demandé à l'OIM de
l'aider à rapatrier environ 600 de ses ressortissants qui
travaillaient dans la ville libyenne de Derna et qui attendent
désormais de franchir le poste frontière de Saloum.
Le pays rapporte aussi que 900 de ses ressortissants bloqués
à Tripoli et à Benghazi nécessiteraient une
aide si la situation se détériorait.
A Tripoli, environ 350 Sri lankais trouvent refuge à
l'Ambassade sri lankaise et plusieurs centaines d'autres Sri
lankais sont répartis à travers le pays. Dans le
même temps, environ 750 des 50 000 Bangladeshis
présents en Libye se dirigent désormais vers la
frontière égyptienne et auront également
besoin de nourriture, d'eau et d'abris à leur
arrivée.
Les autorités vietnamiennes ont déclaré
à l'OIM qu'environ 10 500 de leurs ressortissants
étaient présents en Libye. Certains ont quitté
le pays mais la plupart sont toujours en Libye, dont bon nombre
n'ont pas de documents de voyage, documents probablement
restés aux mains de leurs employeurs.
« La situation pour les migrants en Libye est
extrêmement difficile et nous sommes très inquiets de
leur sort », déclare le Directeur
général de l'OIM, William Lacy Swing.
« Nous demandons donc expressément aux donateurs de
financer rapidement cet appel. Cela permettrait à l'OIM
d'aider et de protéger les travailleurs migrants qui
traversent les frontières dangereusement. »
Bien que les équipes de l'OIM fournissent de l'aide aux
migrants et évaluent les besoins au point de passage de Ras
Adjir, entre la Tunisie et la Libye, et à celui de Saloum,
entre la Libye et l'Egypte, les fonds de l'appel permettraient
à l'OIM d'installer immédiatement des centres
d'accueil et de traitement des évacués aux deux
endroits. Cela permettrait de garantir un meilleur enregistrement
et une aide plus adéquate des migrants qui traversent les
frontières entre la Libye et ses pays voisins.
Les centres serviraient également de points
d'informations de crise et de zones de transit pour la fourniture
de moyens de transport aux migrants.
Non moins de 40 000 personnes ont déjà
traversé la frontière vers la Tunisie et l'Egypte ces
derniers jours et un nombre croissant arrive aux frontières
chaque jour. D'après le Croissant rouge tunisien, environ 8
000 Egyptiens sont actuellement bloqués au sud de la
Tunisie, trouvant refuge là où ils peuvent.
Des centaines de Nigériens ont également
traversé la frontière au sud de la Libye pour
rejoindre le Niger où l'OIM fournit de l'aide aux migrants,
dans son centre d'accueil à Dirkou.
« Bien que l'OIM lance un premier appel de 11 millions de
dollars aux donateurs, il est probable que ce chiffre soit
réexaminé à mesure que la situation
évolue, afin de nous aider à satisfaire les demandes
non seulement des gouvernements, mais également des
individus bloqués en Libye dans des conditions effrayantes
et inquiétantes », ajoute M. Swing.
L'OIM fournit depuis longtemps de l'aide humanitaire aux Etats
membres et aux migrants qui nécessitent une
évacuation face à des situations d'urgence et de
conflits. Pendant la première guerre du Golfe en 1990,
l'Organisation a permis l'évacuation de plus de 210 000
travailleurs migrants dans la région. En 2003, à la
suite de l'invasion en Iraq, et en 2006, après l'invasion du
Liban, elle a aidé des milliers de migrants
supplémentaires à rentrer chez eux, en Asie et dans
d'autres pays du Moyen-Orient.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jean Philippe Chauzy
OIM Genève
Tel: + 41 22 717 9361
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"mailto:pchauzy@iom.int">pchauzy@iom.int
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Jemini Pandya
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