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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM apporte son aide dans les enquêtes sur la disparition en Méditerranée de centaines de migrants
Suisse - Des enquêtes sont en cours dans trois pays suite à la disparition de près de 500 migrants qui ont quitté le port de Damiette (Egypte) pour l’Europe, au début du mois.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) vient en aide à l’Italie, à la Grèce et à Malte dans des enquêtes distinctes sur un événement survenu en septembre, qui, selon des témoins, n’est rien d’autre que le sabordage délibéré d’une embarcation transportant au moins 300 migrants en provenance d’Egypte, de Syrie, du Soudan et de Palestine. Près de deux semaines plus tard, seuls 11 survivants ont été signalés.
Avec les disparitions en mer de ce mois-ci, le total de pertes en vies humaines enregistrées pour 2014 dans le cadre du projet de l’OIM sur les migrants portés disparus s’élève à 3 072 en mer Méditerranée, contre 700 décès comptabilisés pour toute l’année 2013. Hormis le naufrage survenu à Malte – dont la date reste inconnue – au moins quatre autres accidents tragiques sont venus aggraver le bilan de ce mois.
Le nouveau Chef de mission de l’OIM en Italie, Federico Soda, a indiqué que la brigade mobile de Raguse (Sicile) avait ouvert une enquête, et que le procureur qui en était chargé avait transféré deux rescapés – deux Palestiniens de Gaza – dans un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité.
En Grèce, Daniel Esdras, de l’OIM, a indiqué qu’en Crète les garde-côtes menaient une enquête en collaboration avec la police. Les autorités locales ont déclaré qu’elles se fondaient sur les témoignages de six migrants survivants, ainsi que sur des informations recueillies auprès de parents à la recherche de passagers disparus, pour rassembler des preuves contre les personnes qui, au Moyen?Orient et en Afrique, avaient encouragé ces migrants à entreprendre ce voyage funeste.
« Ils ont rassemblé quelques numéros de téléphone [en lien avec cette opération de trafic illicite de migrants] ainsi que les coordonnées des responsables à Gaza, et de la soi-disant « agence de voyage » à laquelle les migrants ont versé jusqu’à 4 000 dollars E.-U. chacun pour réserver une place dans l’embarcation », a ajouté Esdras.
A Malte, les médias locaux ont fait savoir que le Ministère des affaires étrangères avait déclaré que la police enquêtait sur cette traversée. Martine Cassar, de l’OIM Malte, a indiqué que des informations faisaient état de la découverte de près de 50 corps près du lieu du naufrage, mais que les autorités n’avaient pas encore confirmé ce chiffre.
Tandis que les recherches se poursuivent et que des parents rongés par l’angoisse pensent que des membres de leur famille ont péri pendant la traversée, les bureaux de l’OIM dans toute la région, de même que le Siège à Genève, ont reçu une multitude d’appels, ainsi que des courriels et des textos accompagnés des photographies d’Egyptiens, de Palestiniens et de Syriens, issus principalement de la classe moyenne, qui ont entrepris ce dangereux voyage. Certaines photos semblent avoir été prises en Europe, où plusieurs victimes, selon certains, s’étaient rendues par le passé pour étudier ou faire du tourisme.
Ces gens parlent de maris, de frères et de fils qui ne trouvaient pas d’emploi à Gaza ou en Egypte, où l’économie est sinistrée, et évoquent la terreur engendrée par les violences en Syrie et au Soudan, et les préjugés dont sont victimes les demandeurs d’emploi dans les pays où avaient vécu certains migrants qui avaient une bonne formation.
Une Egyptienne, mère de trois enfants, qui craint que son mari ne soit parmi les victimes, a expliqué à l’OIM cette semaine qu’il était né en Syrie, et qu’il avait essayé pendant deux ans de trouver un emploi au Caire.
« Mon mari est parti pour fuir les violences et les destructions en Syrie, et il ne trouvait pas de travail en Egypte », a déclaré cette femme, en indiquant à l’OIM que des voisins au Caire avaient entendu parler des préparatifs de cette traversée au départ de Damiette. « Ils nous avaient dit que ce serait un voyage sûr vers l’Europe, et qu’il ne durerait que quelques jours », a-t-elle ajouté.
D’autres se sont dits soulagés d’apprendre que des êtres chers avaient manqué le départ, même si certains ont ajouté qu’ils craignaient quand même le naufrage d’une autre embarcation qui n’aurait pas encore été annoncé. Un ancien habitant de Gaza, qui vit maintenant aux Emirats arabes unis, a indiqué cette semaine à l’OIM que sa sœur et la famille de celle-ci l’avaient appelé d’Egypte, le 9 septembre, pour lui dire qu’ils embarqueraient le lendemain pour l’Italie depuis le port d’Alexandrie. Il a ajouté que cet appel remontait à presque deux semaines, et qu’aucun membre de sa famille n’avait eu de leurs nouvelles depuis.
Pour davantage d’information, prière de contacter :
Christiane Berthiaume in Geneva – Tel: 41 22 717 9361 -Mobile: 41 79 285 4366, Email: cberthiaume@iom.int
Joel Millman in Geneva - Tel: 41 22 717 9486 – Mobile: 41 79 103 87 20, Email: jmillman@iom.int
Daniel Esdras in Greece: Tel: 30 2 10/99.12.174 – Email: desdras@iom.int
Martine Cassar in Malta: Tel: +356 21 23 10 13; +356 21 22 51 68 - Email: mcassar@iom.int
Flavio di Giacomo in Italy - Tel: 39 06 44 186 207- Mobile 39 347 089 8996 – Email: fdigiacomo@iom.int
Leonard Doyle in Geneva - Tel: 41 22 717 9589 – Mobile: 41 79 285 71 23, Email: ldoyle@iom.int