Genève – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) est attristée par le décès de l’ancien Directeur général, James N. Purcell Jr., qui s’est éteint vendredi 5 janvier à Columbia, dans le Maryland, aux États-Unis, à l’âge de 85 ans.  

M. Purcell a été à la tête de l’OIM de 1988 à 1998, un mandat de 10 ans au cours duquel il a modernisé l’Organisation et élargi l’étendue géographique et les capacités à aider les gouvernements à faire face aux questions migratoires urgentes. M. Purcell a dirigé l’OIM pendant une période durant laquelle elle a aidé au mouvement direct de plus de 10 millions de personnes à travers le monde, et pendant laquelle le nombre d’États membres et de gouvernements affiliés à l’OIM a doublé pour atteindre plus de 100 membres.  

« Tout au long de sa longue et riche carrière, Jim a défendu sans relâche les migrants et les réfugiés », a déclaré Amy Pope, Directrice générale de l’OIM. 

« Longtemps après avoir quitté l’OIM, il a continué à prêter sa voix pour soutenir le travail de l’OIM aux États-Unis, notamment en tant que Président du Conseil d’administration d’USA for IOM. Je lui suis éternellement reconnaissante pour les conseils qu’il a prodigués à l’OIM et à moi personnellement, et pour sa gentillesse. » 

Au cours du mandat de M. Purcell, l’OIM s’est construite une solide réputation dans le domaine de la coopération humanitaire avec des organisations partenaires et gouvernements, ainsi qu’en matière de gestion budgétaire et de responsabilité à l’égard des programmes.  

La longue carrière de M. Purcell dans le service public remonte à l’Administration du Président John F. Kennedy, notamment la direction du Bureau des programmes pour les réfugiés du Département d’État pendant les présidences de Jimmy Carter et Ronald Reagan. M. Purcell a également écrit le livre « We’re in danger ! Who will help us ? Refugees and migrants : A Test of Civilization », pour lequel l’ancien Secrétaire d’État, George P. Shultz, a écrit la préface.  

Originaire de Nashville, M. Purcell était titulaire d’un Master en administration publique de l’Université de Syracuse et d’un Bachelor en sciences politiques de l’Université de Furman.