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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide les mineurs éthiopiens à rentrer de Tanzanie et du Yémen
Ethiopie - Cette semaine, les bureaux de l’OIM en Ethiopie, en Tanzanie et au Yémen ont aidé 125 Ethiopiens, dont de nombreux mineurs non accompagnés, à rentrer chez eux depuis la Tanzanie et le Yémen.
Les 54 rapatriés de Tanzanie, qui comprenaient six mineurs non accompagnés, ont été arrêtés par les autorités tanzaniennes alors qu’ils tentaient d’atteindre le Royaume d’Arabie saoudite. Ils ont passé entre 2 et 3 mois en détention au Yémen avant que l’OIM n’organise leur retour.
En 2014, l’OIM a aidé 828 migrants éthiopiens, dont 334 mineurs non accompagnés, à rentrer chez eux depuis le Yémen. La même année, elle a aidé 598 Ethiopiens, dont 80 mineurs non accompagnés, à rentrer de Tanzanie.
L’OIM dispense des examens médicaux avant le départ, fournit un logement, de la nourriture et un transport en Tanzanie et au Yémen. L’OIM en Ethiopie fournit une aide à l’arrivée à tous les rapatriés, notamment de la nourriture et un transport vers leur destination finale.
L’OIM, l’UNICEF et le Ministère éthiopien chargé de la femme, de l’enfance et de la jeunesse effectuent également une recherche des familles afin que les mineurs non accompagnés retrouvent leur famille. Les enfants sont nourris et logés au Centre de transit de l’OIM à Addis-Abeba.
Whabdela Jemal, jeune garçon de 15 ans originaire de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud, qui attend de bénéficier du programme de réunification familiale, se souvient que le périple a été très difficile.
« J’ai quitté ma ville il y a cinq mois pour me rendre en Arabie saoudite en traversant le Yémen », a t-il raconté. « Nous avons été confrontés à la faim et à la soif. Au début, je pensais que nous allions y arriver comme mes amis qui m’ont dit qu’ils travaillaient là-bas. »
Après s’être caché dans la brousse et avoir traversé le désert d’Afar en Ethiopie, Whabdela a confié avoir atterri à Djibouti et embarqué à bord d’un bateau pour le Yémen, en route vers l’Arabie saoudite. Plusieurs mois éprouvants plus tard, il a été arrêté à son arrivé au Yémen.
« Mes amis qui sont déjà là-bas m’ont raconté qu’ils étaient confrontés à beaucoup de difficultés mais j’ai quand même voulu tenter ma chance », a confié l’adolescent. « Nous avons été arrêtés juste à notre arrivée il y a trois semaines. Douze d’entre nous ont été détenus au Yémen après avoir payé 25 000 birrs (1 200 dollars). Ma famille a dû vendre sa parcelle de terrain pour payer l’intermédiaire. »
Mohammed Nur, 14 ans, est un autre des rapatriés qui a migré depuis la zone de Silt’e. Lui aussi a été arrêté a peu près en même temps que Whabdela. Il a raconté que lui et quelques compatriotes, tous des adolescents, ont débuté leur périple vers l’Arabie saoudite il y a trois mois. Les membres de sa famille à l’étranger ont eux aussi dû envoyer 25 000 birrs (1 200 dollars) pour les frais du passeur au Yémen.
« Un rapatrié nous a montré le chemin depuis l’Ethiopie mais lorsque nous sommes arrivés au Yémen, il a disparu à mi-chemin, j’ai entendu plus tard qu’il avait atteint Riyad. Nous avons été arrêtés », a expliqué le jeune garçon.
Il a décrit le périple difficile vers le Yémen : « Le chemin est semé d’embuches, c’est le désert tout le long, il fait très chaud. Les difficultés auxquelles j’ai été confronté en chemin m’ont fait réfléchir et je pense que si je travaille dur dans mon propre pays, je pourrai peut-être mieux m’en sortir qu’en allant là-bas. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Alemayehu Seifeselassie, OIM Ethiopie, Tel: + 251.91. 1639 082, Email: salemayehu@iom.int