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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide des migrants éthiopiens détenus en Tanzanie à rentrer chez eux volontairement
Tanzanie - Cette semaine, plus de 450 migrants éthiopiens détenus en Tanzanie pour immigration clandestine feront un pas de plus vers le retour chez eux avec l’aide de l’OIM et du gouvernement japonais.
En coopération étroite avec le Ministère tanzanien des affaires intérieures et le Ministère éthiopien des affaires étrangères, l’opération fait partie du projet de l’OIM financé par le Japon, intitulé « Aide au retour volontaire aux migrants en Tanzanie. »
Au cours des deux prochaines semaines, des représentants de l’OIM à Dar es Salaam et de l’OIM à Addis-Abeba, du Consulat général d’Ethiopie en Tanzanie, des prisons et des départements de l’immigration tanzaniens, se rendront dans six prisons des régions tanzaniennes de Pwani, de Tanga, de Morogoro, d’Iringa, de Mbeya et du Kilimandjaro. Dans les prisons, les équipes vérifieront la nationalité des migrants éthiopiens.
Suite aux vérifications, les migrants recevront des documents de voyage qui leur permettront de rentrer chez eux par avion avec l’OIM à la fin du mois. Les responsables d’ambassade japonais se joindront à la visite de contrôle à Pwani pour évaluer les conditions de détention.
Depuis 2009, plus de 2 500 détenus éthiopiens ont été aidés à rentrer chez eux grâce au projet de l’OIM. Cette année, 220 sont rentrés en avril, 450 partiront plus tard ce mois-ci et 130 autres devraient rentrer chez eux d’ici la fin de l’année.
Damien Thuriaux, chef de mission de l’OIM en Tanzanie, espère que les migrants, dont la plupart tentaient d’atteindre l’Afrique du Sud, parleront de leur expérience à leur famille et à leurs amis pour les alerter sur les risques associés à la migration irrégulière.
« Les risques sont énormes : blessures, maladies, exploitation et détention ne sont que quelques uns des dangers auxquels sont confrontés les migrants lorsqu’ils quittent leur pays sans document de voyage valable », a déclaré M. Thuriaux. « Nous sommes heureux que, pour ce groupe au moins, les souffrances soient terminées et qu’ils puissent rentrer chez eux. »
Chaque année, des milliers de migrants éthiopiens irréguliers risquent leur vie en passant par le couloir sud pour atteindre l’Afrique du Sud. La plupart sont transportés par des passeurs bien rémunérés, qui profitent du fait qu’il existe peu de voies légales de migration. La Tanzanie est devenue un pays de transit depuis le Mozambique, le Malawi et la Zambie vers l’Afrique du Sud.
En raison de la capacité d’accueil limitée, les migrants qui sont arrêtés en Tanzanie finissent souvent dans des prisons surpeuplées, où ils sont emprisonnés avec des criminels en tous genres, souvent jusqu’à deux ans.
Bien que la plupart soient de jeunes hommes recherchant des opportunités d’emploi en Afrique du Sud, un nombre croissant de migrants sont des femmes, des enfants et des mineurs non accompagnés.
Le mois dernier, l’OIM en Tanzanie a aidé une mère éthiopienne et ses trois enfants à rentrer chez eux après avoir été refusés au Mozambique et rapatriés en Tanzanie.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Tamara Keating
OIM Tanzanie
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Email: tkeating@iom.int