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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les retours de populations déplacées fluctuent alors que les autorités décident d’expulser les familles de déplaces vivant dans des lieux publiques
Une évaluation récente menée par le
Ministère irakien des Déplacements et des migrations
et par l’OIM montre que les retours de déplacés
restes inégaux sur l’ensemble du pays tandis
qu’un nombre croissant de familles déplacées
risquent d’être expulsées des lieux publics
qu’elles occupent illégalement du fait qu’elles
n’ont nul part où aller.
Dans le gouvernorat d’Al-Muthanna, situé dans le
sud du pays, les autorités locales ont récemment
émis l’ordre d’expulser d’ici deux
semaines les familles déplacées ou les familles
d’accueil occupant ces lieux. Dans le quartier
d’Al-Tanak, cette décision affectera des dizaines de
familles pauvres vivant dans des huttes de terre construites sur
des lieux publics.
D’après ce rapport, des familles
déplacées s’opposent parfois à leur
éviction car elles n’ont tout simplement aucun
autre endroit où aller. À Bassorah, dans le quartier
de Jenaina, des observateurs de l’OIM rapportent que des
familles qui s’étaient établies dans un ancien
bâtiment des services de renseignements de
l’armée ont organisé avec succès un
rassemblement pour protester contre l’ordre
d’éviction.
Dans d’autres gouvernorats,
l’insécurité continue de pousser les
autorités à interpeller et à expulser les
familles déplacées originaires de gouvernorats
voisins. Ces mesures touchent plus particulièrement les
personnes originaires des gouvernorats de Diyala et
d’Al-Anbar qui ont été déplacées
vers le gouvernorat de Salâh ad-Dîn.
Cependant, le rapport souligne que le cabinet du Premier
ministre, les forces irakiennes ou encore la Force multinationale
en Irak ont facilité les retours vers des zones plus
sûres à Bagdad, tandis que d’autres personnes
retournent d’elles-mêmes vers les gouvernorats de
Diyala et d’Al-Anbar.
Une meilleure sécurité ainsi que des
réconciliations au sein de diverses factions ont
encouragé le retour de plus de 1 000 familles
déplacées vers le sous-district de Rasheed à
Bagdad. À Sadr City, seul un petit nombre de familles sont
rentrées suite aux récents affrontements et en
dépit d’une amélioration de la
sécurité suite à la trêve entre les
miliciens chiites et les forces gouvernementales.
Selon le rapport, les personnes déplacées à
travers le pays font face à un manque chronique
d’aide: près de la moitié des familles avouent
n’avoir qu’un accès ponctuel aux rations
alimentaires du gouvernement, qui sont largement insuffisantes pour
répondre à leurs besoins. L’accès
à l’eau potable, à l’éducation,
aux soins et aux médicaments est également
problématique, surtout pour les familles
pauvres.
Plus de 2,7 million d’Irakiens sont désormais
déplacés à l’intérieur de du pays
; plus d’1,5 millions le sont depuis l’attentat de la
Mosquée d’Or à Samara en février 2006
qui avait déclenché une nouvelle crise des
déplacements dans le pays.
Pour consulter le rapport, veuillez cliquer sur le lien
suivant:
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dana Graber Ladek
OIM Irak
Tél.: +962 79 611 1759
E-mail:
"mailto:dgraber@iom-iraq.net" target="_blank" title=
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