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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les responsables humanitaires de l'ONU exhortent le Conseil de sécurité à préserver l’aide transfrontalière vers le nord-ouest de la Syrie
New York/Genève/Rome, 2 janvier 2023 - La résolution 2642 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui permet l'acheminement d'une aide humanitaire vitale vers le nord-ouest de la Syrie depuis la frontière turque, doit expirer dans huit jours. Si le Conseil ne la prolonge pas, les conséquences seront catastrophiques pour 4,1 millions de personnes vivant dans les zones non contrôlées par le gouvernement. La plupart d'entre elles sont des femmes et des enfants qui ont besoin d'aide pour survivre au plus fort de l'hiver et en pleine épidémie grave de choléra.
Sans les opérations transfrontalières des Nations Unies, des millions de personnes, en particulier celles qui sont déplacées depuis des années et l’ont été à plusieurs reprises, n'auront pas accès à la nourriture et aux abris, à l'aide pour faire face aux conditions hivernales difficiles, aux capacités de surveillance, de traitement et de test nécessaires pour contenir le choléra, à l'eau potable et à la protection contre la violence fondée sur le genre.
Si le Conseil ne prolonge pas la résolution, cela signifierait également que le mécanisme de surveillance des Nations Unies (UNMM) cesserait de fonctionner, ce qui mettrait fin à la vérification, par les Nations Unies, du caractère humanitaire des marchandises à la frontière.
Notre position reste cohérente et claire : l'aide humanitaire et les services de protection doivent toujours pouvoir atteindre ceux qui en ont besoin par la voie la plus sûre et la plus directe et efficiente.
En 2022, avec nos partenaires, nous avons acheminé de l'aide en Syrie depuis la frontière turque, aidant en moyenne 2,7 millions de personnes chaque mois. Ce travail comprenait un relèvement rapide et un soutien aux moyens de subsistance pour renforcer la résilience des communautés à travers la Syrie.
Nous avons également été en mesure de renforcer l'aide à l'intérieur de la Syrie, depuis les zones contrôlées par le gouvernement jusqu'au nord-ouest du pays, en passant par les lignes de front, en fournissant de la nourriture, des soins de santé, une éducation et d'autres
fournitures à des milliers de personnes dans le besoin. Nous sommes déterminés à maintenir et à étendre ces livraisons, et nous appelons toutes les parties prenantes à assurer un accès humanitaire sans entrave, durable et prévisible au nord-ouest de la Syrie depuis les zones contrôlées par le gouvernement.
Pourtant, ces livraisons transfrontalières, bien qu'efficaces, ne peuvent égaler l'ampleur et la portée des opérations transfrontalières, qui sont et resteront indispensables.
Contrairement aux résolutions précédentes qui prolongeaient les opérations transfrontalières pour 12 mois, la dernière mesure prise par le Conseil n'a accordé qu'une autorisation de six mois. Cela a entraîné des difficultés logistiques et opérationnelles supplémentaires, une augmentation des coûts opérationnels et une réduction de la capacité des partenaires humanitaires à aider les personnes dans le besoin.
Les millions de personnes qui dépendent de l’aide transfrontalière pour leur survie ont besoin que cette résolution soit renouvelée sans délai.
Signataires
- M. Martin Griffiths, coordonnateur des secours d'urgence et Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires (OCHA)
- M. António Vitorino, Directeur général, Organisation internationale pour les migrations (OIM)
- M. Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)
- Mme Catherine Russell, Directrice générale, Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF)
- M. David Beasley, Directeur général, Programme alimentaire mondial (PAM)
- Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général, Organisation mondiale de la Santé (OMS)