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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les recruteurs asiatiques répondent à l’appel pour prendre des mesures sur le recrutement éthique
Thaïlande - Le secteur privé doit en faire plus pour promouvoir le recrutement éthique des travailleurs migrants. C’est le message d’une conférence qui s’est déroulée à Bangkok.
Les membres de la Alliances des Associations asiatiques des fournisseurs de services de recrutement à l’étranger (AAA-OESP) se sont rencontrés la semaine dernière lors d’un événement organisé par l’Union européenne et l’OIM afin d’établir de meilleures normes pratiques pour le recrutement éthique afin d’accroître la protection des travailleurs migrants asiatiques et de les aider à tirer parti de leur expérience de migration.
Le Directeur régional de l’OIM pour l’Asie et le Pacifique, Andy Bruce, a souligné le rôle crucial du secteur du recrutement. « Le recrutement international est peut-être l’étape la plus importante dans le processus de migration de main-d’œuvre. Lorsque les recruteurs travaillent conformément aux normes de recrutement éthique internationalement admises, leurs services apportent un avantage énorme aux migrants et à leurs communautés, aux employeurs nécessitant de la main-d’œuvre étrangère pour pourvoir les postes vacants et aux économies dans les pays d’origine et de destination », a-t’il déclaré.
Reconnaissant la nécessité d’une conduite éthique et professionnelle conforme aux lois et aux droits des travailleurs, de l’interdiction du travail servile, de la traite d’êtres humains et du travail des enfants, de la réduction des coûts, ainsi que de modèles économiques transparents et responsables, l’Alliance prend des mesures pour faire avancer l’autorégulation et l’organisation dans ces domaines.
Lors de la conférence à Bangkok, Estrelita S. Hizon, représentant la présidence actuelle des Philippines, a déclaré : « Le secteur privé ne peut pas fuir sa part de responsabilité. Nous devons nous unir pour mettre fin aux abus commis en nos seins et en nos noms. Cela permettra non seulement de renforcer notre légitimité et notre crédibilité dans les cercles politiques et les cercles du développement mais également d’inspirer le respect mutuel.
Avant la prochaine réunion de l’Alliance dans six mois pour évaluer les progrès, un Secrétariat sera établi aux Philippines. Les membres examineront les politiques de placement sans frais, continueront de travailler conjointement avec l’OIM sur le développement d’un Système d’intégrité du recrutement international (IRIS), exploreront les possibilités d’innovations du recrutement notamment la création de systèmes de notation des agences nationales, et engageront un meilleur dialogue social avec les gouvernements, les médias et la société civile.
L’événement à Bangkok, organisé sous les auspices du Processus de Colombo, a été rendu possible par l’OIM dans le cadre d’un projet régional financé par l’UE intitulé Renforcer les capacités de gestion de la migration de main-d’œuvre au Bangladesh, en Indonésie, au Népal et aux Philippines.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Yuko Hamada
Bureau régional de l’OIM pour l’Asie-Pacifique à Bangkok
Email : yhamada@iom.int
Contexte : D’après les meilleures estimations, plus de 2,5 millions de travailleurs asiatiques quittent leur pays chaque année pour travailler à l’étranger sous contrat. La plupart des travailleurs d’Asie du Sud et du Sud-Est se rendent dans les Etats du Golfe pour effectuer divers types d’emploi dans les services, le commerce et la construction. D’autres se rendent en Amérique du Nord, en Europe et dans d’autres pays asiatiques. Où qu’ils aillent, ces migrants contribuent considérablement à la croissance des pays à la fois d’origine et de destination.
Alors que le nombre de migrants de main-d’œuvre temporaires est en hausse constante depuis ces quarante dernières années, faciliter la migration internationale est devenue une activité hautement lucrative pour les personnes et les organisations qui aident à la migration. Depuis les années 70, le nombre d’agences et de sous-agents de recrutement privés qui facilitent le processus de migration irrégulière s’est multiplié en Asie. Jusqu’aux années 2000, la majorité des migrants asiatiques payaient pour les services d’un recruteur afin de migrer. Parmi les effets négatifs figuraient notamment des frais de recrutement élevés, qui peuvent mener à la servitude pour dette, la tromperie sur les conditions des contrats, le traitement de faux documents de recrutement et d’immigration qui rend les migrants vulnérables dans les pays de destination, la confiscation des documents d’identité et la violence psychologique et physique.
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