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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les rapatriés de retour chez eux continuent d'être confrontés aux difficultés
Une large majorité des 2 millions de déplacés
internes qui sont retournés au Sud Soudan et au Sud Kordofan
depuis la signature de l'Accord global pour la Paix en janvier 2005
continuent de faire à face à de nombreuses
difficultés une fois rentrés dans leurs villages
d'origine, selon le dernier rapport d'évaluation et de
contrôle des rapatriés publié aujourd'hui.
Le rapport a été établi en partenariat avec
la Commission de réinsertion et d'aide humanitaire au Sud
Soudan (SSRRC) du gouvernement sud soudanais et avec le soutien du
Gouvernement d'Unité Nationale, de la Commission d'Aide
Humanitaire, de la Mission des Nations Unies au Soudan, du
Croissant-Rouge soudanais et des ONG partenaires. Il
révèle que la plupart des rapatriés n'ont pas
accès aux services et aux infrastructures de base, tels que
l'accès à l'eau potable, à la santé et
à l'éducation.
Les données recueillies par quelque 300 recenseurs de la
SSRRC dans 4 905 villages des états de Chamal Bahr
al-Ghazal, Warrab et du Sud Kordofan, montrent que près d'un
tiers de toutes les communautés se servent des
rivières et des puits non-protégés comme
source d'eau. Seulement 39% des villages disposent de pompes
manuelles, dont plus d'un tiers étaient cassées au
moment de l'étude, qui a eu lieu de juin 2008 à avril
2009.
« Bien que les autorités et les organisations
internationales déploient des efforts considérables
pour fournir un accès à l'eau potable, il reste
encore beaucoup à faire pour garantir que les pompes
existantes restent en service », déclare Mario
Tavolaj, chef de mission de l'OIM au Soudan.
Le manque d'accès à des installations
médicales satisfaisantes et à un personnel
qualifié reste problématique dans toute la
région, dans laquelle seuls 9% des villages possèdent
des infrastructures médicales de base. Seulement 4% de
toutes les infrastructures médicales disposent de
médecins et les niveaux de sensibilisation au VIH/SIDA
restent très faibles.
Le rapport révèle également que seulement
29% de villages ont accès aux écoles primaires et
qu'un tiers des écoles sont de simples installations
extérieures.
Dans le Sud Kordofan, 41% des étudiants sont des filles
alors qu'au Sud Soudan, seulement 26% des élèves sont
des filles.
En ce qui concerne les activités de
génération de revenus, le rapport montre qu'une
grande majorité de rapatriés vivent d'agriculture et
d'élevage de bétail, dont une certaine portion du
revenu sert à acheter de la nourriture supplémentaire
au marché.
« Les évaluations au niveau des villages
fournissent des informations importantes sur les besoins des
rapatriés et des communautés d'accueil »,
déclare Mario Tavolaj. « Ils représentent un
outil important pour l'organisation d'un rétablissement
à moyen et long terme dans le Sud Kordofan et le Sud Soudan.
»
Ce rapport a été financé par le Fonds
Humanitaire Commun des Nations Unies, le Service d'Aide Humanitaire
de la Commission Européenne (ECHO), le Bureau
Américain d'Aide en cas de catastrophe à
l'étranger (OFDA/USAID), le Fonds international pour les
réfugiés d'AusAID, le gouvernement du Japon et le
PNUD.
Le rapport est disponible en ligne sur le site :
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"http://www.iom.int">www.iom.int
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Mayssa Alghribawy
OIM Khartoum
Tél. + 249 183 570 801 à 804
E-mail :
"mailto:malghribawy@iom.int">malghribawy@iom.int