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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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- 2030 AGENDA
Les personnes déplacées et de retour continuent à faire face à de nombreuses difficultés
l'amélioration de la sécurité en Iraq au cours
des six premiers mois de 2008 a considérable réduit
le taux des déplacements et encouragé des retours
limités. Toutefois, 2,8 millions d'Irakiens
déplacés à l'intérieur continuent
d'endurer des conditions de vie extrêmement difficiles et ont
un accès réduit au logement, à la nourriture,
aux soins, à l'eau potable et à d'autres services de
base.
D'après le rapport de l'OIM sur les déplacements et
les retours au milieu de l'année publié aujourd'hui,
les personnes déplacées à l'intérieur
(PDI) et les personnes qui sont rentrées dans leurs
régions d'origine souffrent toujours du manque de logement
adapté, d'un accès réduit à l'eau
potable, à la nourriture et à d'autres services de
base comme les soins, l'éducation et
l'électricité.
La majorité des Irakiens déplacés (63%) qui
ne peuvent pas être hébergés chez des proches
sont confrontés à une augmentation vertigineuse des
couts de location alors que les plus pauvres vivent dans des abris
en terre ou sont obligés de squatter des bâtiments
publics et de vivre dans la crainte permanente d'être
expulsés.
Lorsqu'ils ont été interrogés sur leurs
intentions de retour, 61% des PDI interrogés par les
observateurs de l'OIM ont affirmé qu'ils souhaitaient
retourner dans leur lieu d'origine; 21% cherchent à
s'intégrer localement et 17% ont prévu de s'installer
ailleurs.
Cependant, le rapport fait remarquer que 26% des personnes
déplacées ont déclaré que leur
habitation est soit occupée par d'autres particuliers, et
15% que leur habitation est partiellement ou entièrement
détruite.
L'accès à la nourriture reste
problématique, 29% seulement des PDI ayant un accès
régulier aux rations de nourriture du gouvernement, 49% un
accès occasionnel et 21% aucun accès du tout.
Néanmoins, 41% des personnes interrogées affirment
qu'elles recevaient une aide alimentaire, principalement
grâce à des organisations humanitaires et des
uvres de charité religieuses.
Des difficiles conditions de vie, la tension engendrée
par les longues périodes de déplacements, les
difficultés financières, l'alimentation insuffisante
et des mauvaises conditions sanitaires influent fortement sur la
santé des personnes déplacées.
Hypertension, diabète, infections cutanées et
intestinales, anémie et autres maladies dues à de la
malnutrition sont courantes et les femmes et les enfants y sont
particulièrement vulnérables.
En outre, les déplacés souffrent de plus en plus
de profonds traumatismes psychologiques pour avoir vu ou subi des
actes de violence.
Selon le rapport, 14% des PDI déclarent qu'elles n'ont
pas accès aux services de santé et 30% qu'elles ne
peuvent pas avoir accès aux médicaments dont elles
ont désespérément besoin.
Bien que 80% des PDI évalués par l'OIM affirment
avoir accès à l'eau, cela ne signifie pas que
celle-ci est potable: 53% affirme tirer leur eau de
rivières, lacs et ruisseaux, et 52% de canalisations
ouvertes ou cassées.
L'accès à l'école pour les enfants
déplacés à travers le pays reste très
limité pour diverses raisons, notamment du fait de
difficultés économiques, d'un long trajet pour se
rendre à l'école, du besoin de rester à la
maison pour s'occuper de la famille pendant que les parents
travaillent, de l'obligation de travailler pour subvenir aux
besoins de la famille, et de l'absence de papiers
d'identité.
De plus, beaucoup d'écoles dans les communautés
d'accueil manque d'enseignants, de livres et de cahiers et
d'équipements scolaires. Dans les régions à
forte concentration de familles PDI, les écoles effectuent
souvent trois à quatre rotations afin d'accueillir le plus
d'enfants possibles.
Malgré des fonds limités et
l'insécurité omniprésente, l'OIM continue
d'aider les personnes déplacées, les Irakiens de
retour et les communautés d'accueil avec la distribution
d'urgence de nourriture, d'eau et d'aide matérielle.
Toutefois, l'assistance aux communautés nécessiteuse
et vulnérables reste insuffisante. Seule une
stabilité à long terme permettra de rétablir
les services de base. Pour l'heure, les déplacements
internes en Irak constituent une grave crise humanitaire qui
appelle une aide d'urgence.
Pour consulter le rapport complet, veuillez consulter la page
suivante:
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Dana Graber Ladek
Spécialiste des déplacements en Irak
Tel: +962 79 611 1759
E-mail:
"mailto:dgraber@iom-iraq.net" target="_blank" title=
"">dgraber@iom-iraq.net