Communiqué
Global

Les Guinéens de retour de Côte-d'Ivoire élargissent les communautés frontalières

Les autorités locales de Beyla, située au nord-est de
la Guinée, ont demandé à l'OIM de fournir une
aide d'urgence à près de 900 Guinéens
bloqués qui ont traversé la frontière depuis
la Côte-d'Ivoire et qui nécessitent une aide pour
rentrer dans leurs villages d'origine.

Les 887 migrants de retour sont actuellement accueillis par des
villageois à Beyla, Sinko et Soumailasso, mais leur
présence, ainsi que celle de 159 réfugiés
ivoiriens qui ont aussi traversé la frontière,
élargissent les communautés et amenuisent leurs
ressources sociales.

Une mission conjointe d'évaluation menée par l'OIM
et le HCR dans la zone afin de déterminer le nombre
d'arrivées, le type d'aide requis et l'organisme en charge,
a repéré plus de 70 points d'entrée à
la frontière entre la Guinée et la
Côte-d'Ivoire. Il est très probable que d'autres
personnes traversent pour atteindre la Guinée dans les
prochaines semaines, si l'impasse politique en Côte-d'Ivoire
se poursuit.

L'OIM, qui a déployé une aide au transport pour
près de 3 000 rapatriés et réfugiés en
Guinée, dans le cadre d'un appel initial plus large de 3,5
millions de dollars en réponse à la crise ivoirienne,
évalue les possibilités de transport afin d'aider les
rapatriés à retourner dans leurs communautés
d'origine. Cependant, l'état des routes et les conditions de
circulation dans la zone sont très mauvais.

Dans le même temps, à la demande du HCR, l'OIM a
jusqu'ici aidé au transport de 133 réfugiés
ivoiriens depuis le camp de transit à Bossou, au sud-est de
la Guinée, vers le camp de réfugié de Kouankan
2, situé à plus de 180 kilomètres. Parmi les
réfugiés assistés, 67 étaient des
mineurs non accompagnés âgés de 11 à 16
ans.

Les informations recueillies sur le terrain semblent indiquer
que les enfants s'étaient d'abord rendus au Libéria
avec leurs familles mais avaient été envoyés
en Guinée par leurs parents pour des raisons linguistiques,
au cas où les enfants puissent poursuivre leur
éducation tout en étant déplacés. Le
français est une langue commune aux Guinéens et aux
Ivoiriens.

Des opérations similaires de l'OIM auront certainement
lieu dans les prochaines semaines puisque chaque jour, environ 10
réfugiés arrivent au centre de transit de Bossou.

Pour plus d'informations veuillez contacter:

Jemini Pandya

OIM Genève

Tel: + 41 22 717 9486

       + 41 79 217 3374

E-mail: "mailto:jpandya@iom.int">jpandya@iom.int