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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Les communautés colombiennes touchées par la violence présentent des plans de réparation collective
Quatre des six communautés pilotes colombiennes qui ont
souffert de plusieurs années de violence aux mains des
groupes armés illégaux ont présenté
leurs plans à leurs autorités locales, afin de
bénéficier d’une réparation collective.
En collaboration avec la Commission nationale colombienne pour
la réparation et la réconciliation (CNRR), l'OIM a
conçu une approche de réparation collective et a
travaillé avec six communautés pilotes pour
l'élaboration de chaque plan de réparation
collective.
Les plans soumis par les communautés d'El Salado,
Libertad et El Tigre, ainsi que les 650 membres de l'Association
des travailleurs paysans de Carare, comprennent des mesures visant
à garantir que la violence, l'intimidation et les meurtres
dont ils ont souffert ne se reproduisent pas. Ils ont
également pour but de leur donner accès à la
vérité et à la justice et de restituer leur
droit collectif à la santé, au logement et à
l'éducation.
« C'est un moment historique car les mesures de
réparation collective n'ont été mises en
uvre dans aucun autre pays avec la même
intensité et la même globalité que dans ces
quatre premières communautés en Colombie. Ce sont les
communautés elles-mêmes qui ont tiré profit de
leur droit à la réparation en élaborant des
mesures spécifiques de manière collective, en
fonction de leurs besoins. Il s'agit d’une opportunité
pour les autorités régionales de montrer leur
engagement envers les victimes », a déclaré
Marcelo Pisani, chef de mission de l'OIM.
La loi colombienne de justice et de paix datant de 2005 envisage
la réparation collective comme l'un des mécanismes de
compensation pour les victimes. Pour se conformer à cette
disposition, l'OIM soutient le CNRR depuis 2007 grâce au
financement de l'Agence américaine pour le
développement international (USAID), dans le but de
définir et de mettre en uvre un plan national de
réparation collective.
Depuis 2007, l’OIM a alloué 1,258 millions de
dollars du financement d'USAID, pour la réhabilitation ou la
construction d'infrastructures manquantes ou inexistantes, afin de
répondre aux besoins de base dans les six communautés
pilotes. Une fois la santé, l'éducation et la
sécurité alimentaire consolidées, les
communautés ont pu commencer à élaborer des
plan de réparation collective.
Les quatre premières communautés pilotes à
avoir présenté leurs plans de réparation
collective ont également proposé des projets visant
à redresser l’économie de la région,
à reconstruire les infrastructures publiques, notamment les
espaces culturels et récréatifs, et à mener
des activités pour honorer la mémoire historique.
Une évaluation est en cours afin d’identifier les
communautés les plus touchées par la violence des
groupes armés illégaux. Les conclusions
préliminaires ont permis d’identifier 100
municipalités ayant souffert de dommages collectifs. Selon
les chiffres du gouvernement colombien, 332 000 personnes ont
demandé une réparation à titre individuel.
Le nombre officiel de déplacés internes colombiens
au 31 mars 2011 s’élève à 3 684 315.
Les leçons tirées lors de ce processus seront
incluses dans le Plan institutionnel de réparation
collective, qui servira de base pour la politique nationale. Ce
plan, ainsi que les six plans pilotes de réparation
collective, seront soumis au gouvernement national au mois de
juillet.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
Jorge Gallo
OIM Bogota
Tel: +57 1 6397777, Ext 1219
E-mail:
"mailto:jgallo@iom.int">jgallo@iom.int