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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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- 2030 AGENDA
Les besoins des familles déplacées et rapatriées persistent alors que les déplacements cessent
D'après un rapport publié aujourd'hui par l'OIM,
quatre ans après les attentats contre la Mosquée
Al-Askari dans la ville de Samarra qui a déclenché
une vague de violences sectaires et de déplacements à
grande échelle sans précédent, des dizaines de
milliers de familles sont retournées dans leur lieu
d'origine et les vagues de déplacement ont quasiment
cessé.
Cependant, le rapport, établi grâce à des
évaluations menées ces quatre dernières
années par l'OIM sur plus de 220 000 déplacés
et 5 700 familles rapatriées, souligne le besoin persistant
d'aide humanitaire pour les familles déplacées
vulnérables et de solutions durables pour ceux qui
souhaitent rentrer chez eux, se réinstaller ou
s'intégrer dans leurs lieux actuels.
D'après le rapport, grâce à
l'amélioration de la sécurité associée
à des conditions de vie difficiles dans les zones de
déplacement et à des subventions du gouvernement pour
les familles rapatriées, plus de 62 000 familles
déplacées ont pu rentrer chez elles depuis le milieu
de l'année 2007.
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target="_blank" title="">IOM Displacement Reports: Four Years of
Post-Samarra Displacement
Le rapport indique que la majorité des retours (58%) ont
lieu à l'intérieur du même gouvernorat et
principalement dans le gouvernorat de Bagdad. Un pourcentage plus
faible bien qu'important (23%) de familles sont rentrées
d'autres gouvernorats, notamment ceux de Diyala et d'Anbar, et 19%
des rapatriés sont revenus de l'étranger, en
particulier des pays voisins, la Jordanie et la Syrie.
Concernant les raisons de leur retour, 48% des personnes
interrogées ont cité l'amélioration de la
sécurité dans leur lieu d'origine, 12% ont
mentionné les conditions de vie difficiles dans les zones de
déplacement et 26% ont expliqué qu'elles avaient
été influencées par ses deux facteurs.
En outre, les évaluations montrent que 49% des
déplacés internes depuis les attentats souhaiteraient
rentrer chez eux, 29% préfèreraient rester et
s'intégrer dans leurs lieux de déplacement actuels et
19% aimeraient être réinstallés dans un autre
lieu.
Le rapport note que les nouveaux déplacements sont rares,
bien que quelques flux de rapatriés continuent de se
produire le long des frontières internes litigieuses au nord
du pays, en raison de la sécheresse et de la
désertification.
Plus récemment, des assassinats ciblés de familles
chrétiennes à Mosul ont fait fuir plus de 1 000
familles chrétiennes vers des villes proches à
Ninewa, Erbil, Dahuk et Kirkuk.
Quatre ans après les attentats de Samarra, le groupe le
plus important de familles déplacées (36%) vit
à Bagdad et les gouvernorats de Diyala, Ninewa et Dahuk
continuent d'accueillir un nombre important de
déplacés.
Concernant leurs besoins les plus urgents, les
déplacés internes citent massivement l'accès
au travail (73%), aux abris (62%) et à la nourriture (61%).
L'eau, la santé et l'aide juridique sont également
des préoccupations majeures.
La majorité des familles déplacées
évaluées par l'OIM (58%) louent leurs logements,
mettant à rude épreuve leurs budgets limités.
Presque un tiers des déplacés internes
vulnérables continue de d'habiter dans des bâtiments
publics, des anciens camps militaires ou des installations
rudimentaires illégales construites sur des terrains publics
ou privés. Moins de 1% vit dans des camps pourvus de
tentes.
L'accès aux abris constitue également un
problème majeur pour les familles rapatriées car
certaines d'entre elles retrouvent leurs propriétés
complètement ou partiellement détruites, alors que
d'autres ont besoin d'une aide juridique pour
récupérer leurs propriétés.
Les contrôles de déplacements effectués par
l'OIM indiquent que seulement 9% des déplacés
internes à la suite des attentats sont certains d'avoir
accès aux propriétés qu'ils ont
quittées, alors que 31% n'y ont pas accès,
principalement parce que la propriété est
occupée ou a été détruite. Plus d'un
quart (28%) des déplacés interrogés ne
connaissent toujours pas la situation de leur
propriété, souvent pour des raisons de
sécurité.
L'accès à la nourriture reste
problématique. En effet, un peu moins de la moitié
des familles déplacées après les attentas
bénéficie du système de distribution publique
du gouvernement. Les familles rapatriées citent
également l'accès à l'eau (36%), au carburant
(35%) et au travail (34%) comme sources de préoccupations
majeures.
L'accès à la santé demeure un
problème grave pour les déplacés internes et
les rapatriés à travers le pays car ils vivent
souvent dans des conditions précaires sans accès
à l'eau potable, sans protection contre les
intempéries et sans système d'égouts.
Bien que 86% des déplacés à travers le pays
signalent qu'ils ont accès aux soins, cela ne garantit pas
que les soins soient de bonne qualité ou que les
infrastructures sanitaires disposent des équipements
nécessaires, des médecins et du personnel
médical qualifiés. D'ailleurs, les services de
santé se sont beaucoup détériorés ces
quatre dernières années en raison de l'exode des
professionnels qualifiés, de l'importante pénurie de
médicaments et d'équipements et des infrastructures
existantes endommagées.
Depuis 2006, l'OIM a pu aider des déplacés
internes, des rapatriés et des familles d'accueil dans tous
les gouvernorats iraquiens, en mettant en uvre plus de 454
projets pour un budget de plus de 48 millions de dollars. Pour la
période 2010-2011, la mission de l'OIM en Iraq a besoin de
90 millions de dollars pour mettre en uvre les programmes
suivants : stabilisation des communautés, retour et
réintégration, préparation aux situations
d'urgence, gestion de l'information, renforcement de
capacités et renouvellement des communautés, et
développement du secteur privé.
Le rapport est disponible en ligne sur
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"http://www.iomiraq.net/Library/IOM_Displacement_Reports_Four_Years_of_Post-Samarra_Displacement.pdf">à
ce lien.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Rex Alamban
OIM Amman
Tel: +962-79-906-1779
E-mail:
"mailto:ralamban@iom.int">ralamban@iom.int