-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L'enregistrement met en évidence les besoins humanitaires à l'Ouest de la Côte-d'Ivoire alors que les migrants bloqués à Abidjan trouvent refuge dans les ambassades
Le personnel de l'OIM dans la ville de Duékoué,
à l'ouest de la Côte-d'Ivoire vient de terminer
l'enregistrement de plus de 27 500 déplacés internes
qui ont trouvé refuge à l'intérieur et autour
de la mission catholique romaine salésienne.
L'enregistrement, qui a débuté le 3 avril, a
été mené en coordination avec le HCR, le
Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) et l'ONG
Caritas.
Il met en évidence les besoins humanitaires majeurs des
femmes et des enfants vulnérables, qui représentent
la majorité des déplacés.
Malgré la distribution et le stockage quotidien de
quelque 9 000 litres d'eau par le contingent des Nations Unies et
en dépit de la distribution de tablettes de purification
d'eau, l'accès à l'eau potable reste une
priorité, en raison des nombreux puits contaminés qui
représentent un danger pour la santé.
Les distributions de nourriture organisées par le PAM
ciblent actuellement les plus vulnérables des
déplacés, notamment les enfants, les femmes enceintes
et celles qui allaitent.
L'aide non alimentaire, notamment des fournitures
médicales, des kits de lutte contre la malaria, des
bâches, des kits de cuisine, des jerricans, des matelas, du
savon et des couvertures, est mise à disposition des
déplacés dans la mission catholique et dans une
église protestante à proximité.
Le personnel de l'OIM sur le terrain rapporte que l'accès
aux infrastructures sanitaires reste insuffisant. La mission
catholique romaine ne dispose actuellement que de 12
latrines.
Les efforts visant à identifier de nouveaux sites plus
sûrs où les déplacés pourraient
être relogés sont en cours, en vue de réduire
les risques sanitaires liés à la vie dans de
mauvaises conditions d'hygiène et de surpeuplement.
Parallèlement, l'OIM coopère avec Caritas, avec
les ONG locales et les chefs de communautés afin de
sensibiliser la population à l'hygiène publique, en
mettant l'accent sur le lavage des mains.
L'OIM effectue également le suivi des déplacements
de population sur la route de Duékoué, Guiglo et
Toulepleu, où des milliers de personnes seraient toujours
cachées dans la forêt.
Plus de 800 déplacés internes ont
été relogées en début de semaine depuis
Péhé vers la ville frontalière de Zouan
Hounien, où ils reçoivent désormais de l'aide
humanitaire.
A Abidjan, la capitale économique, on est sans nouvelles
de quelque 3 000 migrants maliens, dont de nombreux femmes et
enfants, qui vivent, depuis deux semaines, sans eau ni
électricité, dans le sous-sol et dans d'autres
pièces de l'ambassade malienne.
D'après les informations reçues en début de
semaine, bon nombre d'entre eux ont survécu à des
blessures par balle ou à la machette, après avoir
été agressés par de jeunes milices
armées fidèles au président actuel
Gbagbo.
L'OIM s'inquiète également pour un groupe de
quelque 450 Mauritaniens qui a trouvé refuge dans son
ambassade à Abidjan.
« Nos appels aux belligérants leur demandant
de laisser libre accès aux humanitaires pour atteindre la
population et permettre l'évacuation en toute
sécurité des tous les travailleurs migrants sont
restés lettre morte jusqu'à
présent », déclare William Lacy Swing,
Directeur général de l'OIM. « Nous
demandons une nouvelle fois à toutes les parties de ne pas
s'en prendre aux civils et aux travailleurs migrants et d'assurer
leur protection et leur
sécurité. »
L'OIM a reçu la demande d'aider plus de 50 000 migrants
bloqués en Côte-d'Ivoire vers la Mauritanie, la
Guinée, le Sénégal, le Burkina Faso et le
Mali.
En janvier, l'OIM a lancé un premier appel de 3,5
millions de dollars afin de mener à bien une série
d'opérations comprenant l'aide aux déplacés
internes, aux ressortissants de pays tiers et aux migrants
bloqués en Côte-d'Ivoire.
A ce jour, l'Organisation a reçu 1,06 million de dollars
de la part du gouvernement américain et du Fonds central des
Nations Unies pour les interventions d'urgence. Les fonds de l'OIM
doivent être ré examinés dans le cadre de la
révision d'un prochain appel de fonds commun pour la
Côte-d'Ivoire.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jean-Philippe Chauzy
Tel: +41.792854366
E-mail:
"mailto:jpchauzy@iom.int">jpchauzy@iom.int
ou
Jumbe Omari Jumbe
Tel: +41.79 812 77 34
Email:
"mailto:jjumbe@iom.int">jjumbe@iom.int