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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le profil migratoire du Cameroun établi par l'OIM révèle une prédominance de l'émigration de travailleurs hautement qualifiés et de la migration interne
Un profil migratoire du Cameroun publié aujourd'hui par
l'OIM montre que les flux migratoires actuels sont encore
majoritairement effectués des campagnes vers les villes. Par
ailleurs, de plus en plus de Camerounais qualifiés et
non-qualifiés émigrent vers les pays voisins, en
Europe et aux Etats-Unis.
Le rapport estimait le nombre d'émigrants camerounais
à 170 363 en 2007. La France, qui accueille 38 530 migrants,
reste l'une des destinations favorites, suivie du Gabon (30 216),
du Nigéria (16 980) et des Etats-Unis (12 835).
Le Ministère camerounais des Relations extérieures
estime que jusqu'à 30 000 Camerounais vivaient dans le Golfe
de Guinée entre 2000 et 2004, essentiellement parce qu'ils
appartiennent aux mêmes groupes ethniques et à la
même région géographique.
Le profil indique que la majorité est composée des
migrants à long terme. En effet, 40 pour cent d'entre eux
vivent dans leur pays de destination depuis dix ans ou plus et 16
pour cent depuis cinq à dix ans.
En outre, les rapatriements de fonds envoyés par les
migrants camerounais sont passés de 11 millions de dollars
en 2000 à 103 millions en 2004, pour atteindre le record de
167 millions de dollars en 2008, ce qui représente 0,8 pour
cent du produit intérieur brut du pays.
Les rapatriements de fonds sont utilisés à des
fins médicales et éducatives ou pour l'achat de biens
de consommation. Le rapport fait observer que ces transferts
stimulent l'activité économique du pays en
remplaçant le crédit et les autres méthodes de
financement et en facilitant la mise en uvre de projets et
autres activités de génération de revenus.
Par ailleurs, le rapport indique que l'augmentation des
transferts de fonds permet d'élargir le système
bancaire et de multiplier les banques et les agences de transferts
d'argent, et donc de créer des milliers d'emplois.
Cependant, la migration depuis le Cameroun continue de
contribuer à la fuite des cerveaux. D'après
l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE), 42,3 pour cent des 57 050 Camerounais
qui travaillent en Europe sont hautement qualifiés.
D'après l'Ordre des médecins camerounais, 4 200
médecins camerounais, principalement des
spécialistes, travaillent à l'étranger.
Seulement 800 d'entre eux, soit 1 pour 10 000 à 20 000
habitants, restent dans les villes et 1 pour 40 000 à 50
000, dans les zones rurales.
Le profil souligne que la stabilité politique et le
potentiel socioéconomique du pays restent relativement
attirants pour les migrants des pays voisins tels que la
République centrafricaine, le Tchad, la Guinée
équatoriale et le Nigéria.
Le profil migratoire du Cameroun, établi par l'OIM et
financé par l'Union Européenne, la coopération
belge au développement et l'Office fédéral
suisse des migrations, recommande au Cameroun, dans le cadre de sa
nouvelle politique migratoire nationale, d'inclure la migration
dans ses documents de stratégie pour la réduction de
la pauvreté et de faire plus que de simplement encourager le
potentiel de développement de sa diaspora.
De la même manière, la coordination et la
cohérence entre les différents ministères
camerounais responsables de l'élaboration du nouveau cadre
politique migratoire du Cameroun suppose le déploiement
d'efforts plus importants.
Enfin, le rapport explique que les questions politiques et
migratoires au Cameroun ne peuvent pas être abordées
convenablement en raison de l'absence de données
informatisées sur les tendances et flux migratoires
actuels.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jobst Koehler
OIM Genève
Tél. +41 22 717 9260
E-mail :
"mailto:jkoehler@iom.int">jkoehler@iom.int