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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le nombre de déplacés diminue à Bangui
République centrafricaine - D’après un récent sondage de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM, le nombre de déplacés à Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA), diminue et les sites ferment leurs portes alors que de plus en plus de personnes rentrent chez elles. Les familles qui se trouvent encore dans les camps sont les plus pauvres et les plus vulnérables. Leurs conditions de vie restent difficiles. Elles auront besoin d’une aide ciblée de la part de la communauté humanitaire pour pouvoir rentrer chez elles ou être relogées.
La DTM est un outil conçu par l’OIM pour évaluer la situation et les besoins des populations déplacées dans de nombreux pays du monde. Les informations recueillies par la DTM sont partagées avec les autorités ainsi qu’avec la communauté humanitaire pour permettre des opérations de secours efficaces et rapides.
En décembre 2013, Bangui a été témoin d’un phénomène de déplacements de masse avec 300 000 personnes déplacées dans 46 sites à la fin du mois de janvier 2014. A la fin du mois d’août, 67 514 personnes restent déplacées dans 37 sites à Bangui.
La plupart des personnes toujours dans les sites aujourd’hui ont passé plus de 8 mois sous des tentes, dans des conditions sanitaires déplorables. Quelque 91% des personnes interrogées ont déclaré avoir l’intention de quitter leur site au cours du mois prochain. La majorité d’entre eux (77%) ont confié qu’ils retourneront dans leur lieu d’origine alors que les autres (41%) préfèreraient être relogés. La destruction et l’endommagement de leurs maisons, le manque de ressources financières et l’incertitude face à la situation politique et à la sécurité sont les principales raisons avancées par les déplacés pour ne pas avoir encore quitté les sites.
« Maintenant que la sécurité s’améliore dans la capitale, nous devons soutenir les 61% des propriétaires et les 29% de locataires toujours dans les camps à réhabiliter leurs maisons ou à trouver un nouveau logement à louer pour pouvoir retourner dans leur quartier et retrouver une vie normale », a déclaré Giovanni Cassani, spécialiste régional des situations d’urgence de l’OIM.
La vie dans les camps devient de plus en plus difficile. La saison des pluies dégrade davantage les conditions de vie car les abris prennent l’eau et le sol devient boueux.
L’absence de moyens d’existence est également une grande source de détresse. Entre mai et juin, un important changement a été observé dans les mécanismes de survie de la population déplacée. Les outils et les biens vendus par les déplacés pour acheter de la nourriture s’épuisent rapidement. La majorité d’entre eux réduisent désormais le nombre de repas par jour et les adultes diminuent leur consommation de nourriture pour nourrir les enfants. Certains adultes ont confié avoir dû jeûner pendant plusieurs jours.
« Nous travaillons en coopération étroite avec les autorités locales et nationales pour que les communautés communiquent entre elles et travaillent main dans la main. Nous voyons des signes positifs tous les jours. C’est la voie vers un retour viable et durable chez eux », a déclaré Giovanni Cassani.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Giovanni Cassani
OIM Bangui
Email: gcassani@iom.int
Tel: +236721 87 639
ou
Chiara Lucchini Gilera
Email: clucchinigilera@iom.int