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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Directeur général de l’OIM se rend à Tripoli tandis que la tragédie migratoire en mer s’aggrave
Suisse - Le 22 mars, le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, est arrivé à Tripoli, en Libye, pour rencontrer les autorités libyennes et les partenaires concernant la situation complexe en matière de migration et de déplacement à l’intérieur du pays. Malheureusement, cette importante visite a été ternie par des tragédies en mer, notamment des naufrages cette semaine qui pourraient avoir coûté la vie à 240 personnes.
« La Libye, autrefois une économie en plein essor que de nombreux migrants plein d’espoir voyaient comme une destination prisée, est aujourd’hui minée par une grave situation en matière de sécurité, par l’effondrement de l’économie et l’absence de services qui ne font qu’empirer une situation migratoire de plus en plus complexe », a-t-il poursuivi.
« En tant qu’humanitaires, nous ne pouvons plus tourner le dos aux communautés touchées par la situation migratoire actuelle en Libye. C’est pourquoi l’OIM renforce son soutien aux plus vulnérables dans le pays, qu’il s’agisse de migrants ou de Libyens », a-t-il ajouté.
Lors de sa visite, l’Ambassadeur Swing a souhaité accroître la visibilité de l’ampleur des besoins des personnes en Libye, notamment des migrants et des Libyens touchés par le conflit, et a demandé aux autorités libyennes comment l’OIM pouvait renforcer son soutien technique à ces communautés à l’intérieur de la Libye.
L’Ambassadeur Swing a rencontré le Président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale, Fayes el-Sarraj, le Ministre de l’intérieur du gouvernement d’union nationale et des responsables du Ministère des affaires étrangères.
L’Ambassadeur Swing a également rencontré des migrants au centre de détention de Triq Al Sekka, où il s’est également entretenu avec le responsable de la Direction de lutte contre la migration illégale, Ahmed Issa, sur l’aide que l’OIM peut continuer à fournir aux migrants du centre, comme par exemple une aide directe, une aide au développement des infrastructures et une aide au retour humanitaire volontaire.
Cette semaine, l’OIM en Libye a publié de nouvelles données de sa Matrice de suivi des déplacements (DTM), recensant 303 608 déplacés internes en Libye, dont une majorité ont été déplacés du nord-est et du nord-ouest du pays, en particulier à Sirte et dans certains quartiers de Benghazi.
Les Libyens déplacés souffrent d’un manque d’accès aux services essentiels, notamment à l’aide médicale, et aux possibilités économiques. L’OIM œuvre avec les autorités et les communautés locales en vue de promouvoir la stabilité et le développement auprès des déplacés internes et des communautés d’accueil locales en Libye, ainsi que d’aider à établir un meilleur système de gestion de la situation migratoire sur le terrain.
La prospérité économique d’avant 2011, les frontières poreuses et les réalités complexes de la situation politique et économique en Libye et dans d’autres pays de la région sont responsables des importants flux migratoires composites en Libye, composés de migrants forcés, de migrants de main-d’œuvre, de migrants en transit vers l’Europe et de migrants qui sont des résidents de longue date dans le pays.
On estime entre 700 000 et un million le nombre de migrants toujours en Libye malgré l’insécurité à laquelle ils sont confrontés.
En raison de la situation dans le pays, de nombreux migrants se tournent vers l’OIM pour les aider à rentrer chez eux. Cette semaine, l’OIM a aidé des migrants à rentrer chez eux au Nigéria et en Côte-d’Ivoire depuis Tripoli. L’OIM a aidé 13 691 migrants à rentrer chez eux depuis 2011.
L’aide accrue au retour humanitaire volontaire est essentiel pour améliorer la gestion des migrations. Il est aussi très important de s’engager, sur le long terme, à forger des liens entre les plans de réintégration efficaces et le potentiel de stabilité et de développement local dans les communautés de retour.
Le 21 mars, l’OIM a aidé 151 migrants ivoiriens bloqués – 131 hommes et 20 femmes – à rentrer chez eux depuis la Libye. Deux jours plus tard, un vol charter a permis d’aider 155 Nigérians bloqués – 73 femmes et 82 hommes – à rentrer au Nigéria.
Les deux vols charters ont été coordonnés avec les autorités libyennes, nigérianes et ivoiriennes et sont partis de l’aéroport de Mitiga à Tripoli. L’OIM a procédé à des entretiens et des examens médicaux avant le départ et a fourni une aide matérielle, notamment des vêtements et des chaussures.
Parmi les passagers ivoiriens se trouvait Emmanuel*, 17 ans, qui a traversé quatre pays avec ses sœurs et ses deux frères pour atteindre la Libye. Une fois là-bas, ses frères ont réussi à atteindre l’Europe mais l’ont laissé en Libye faute de moyens.
Emmanuel a donc décidé d’entrer dans un centre détention, où il se sentait plus en sécurité que dans la rue et où il pouvait manger et dormir jusqu’à ce qu’il reçoive une aide au retour volontaire de l’OIM pour rentrer chez lui en Côte-d’Ivoire.
Adama* vivait dans des conditions difficiles en Côte-d’Ivoire et a décidé de quitter sa famille et d’abandonner l’école pour aller en Libye. Sur le chemin, il a été enlevé, battu et torturé par ses ravisseurs qui ont demandé une rançon à sa famille. Une fois libéré, il s’est rendu à Tripoli et avait prévu de traverser la mer vers l’Europe mais les choses se sont mal passées et il a décidé de rentrer chez lui avec l’aide de l’OIM.
Parmi les 23 passagers à bord du vol pour la Côte-d’Ivoire qui ont reçu une aide à la réintégration, quatre mineurs non accompagnés ont reçu une aide pour localiser leur famille.
Les 16 cas les plus vulnérables à bord du vol pour le Nigéria ont reçu une aide médicale avant d’être jugés aptes à voyager. Seize migrants du groupe nigérian ont été jugés éligibles pour une aide de l’OIM à la réintégration à leur arrivée au Nigéria.
L’aide au retour a été financée par l’Union européenne, les gouvernements des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Elle faisait partie du programme d’aide au retour de l’OIM.
A ce jour en 2017, l’OIM en Libye a aidé 1 566 migrants bloqués à rentrer dans leur pays d’origine. Parmi eux, 337 étaient éligibles pour une aide à la réintégration.
*Tous les noms des migrants ont été changé pour des raisons de sécurité.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Leonard Doyle, Tel: +41 79 2857123, Email: ldoyle@iom.int or Othman Belbeisi, Tel: +216 29 600389, Email: obelbeisi@iom.int