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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le besoin d'aide financière s'accroît tandis que 5,1 millions de personnes restent déplacées à l’intérieur de l'Ukraine
Genève/Kiev – Selon le dernier rapport de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur les déplacements internes, près de 5,1 millions de personnes seraient déplacées à travers l'Ukraine. Par ailleurs, 4,76 millions de personnes sont rentrées chez elles après avoir été déplacées, dont 1,1 million depuis l'étranger. En augmentation constante depuis le début de la guerre, 80 pour cent des personnes déplacées ont cité l'aide financière comme un besoin essentiel.
« Les personnes étant déplacées depuis un an ou plus, les économies ont été épuisées et les vulnérabilités amplifiées, sapant la résilience des Ukrainiens touchés par la guerre », a déclaré Anh Nguyen, chef de mission de l'OIM en Ukraine.
« Au niveau national, moins de la moitié des personnes déplacées ont actuellement un emploi. La détresse financière influence les décisions que les ménages déplacés prennent pour leur avenir, qu'il s'agisse de se réinstaller ailleurs, de rentrer ou de s'intégrer », a-t-il ajouté.
Plus le déplacement dure, plus la personne devient vulnérable et, sans ressources financières suffisantes, elle n'a que peu ou pas d'influence sur la solution durable à son déplacement, à savoir l'intégration ou le retour. L’absence de possibilités d'emploi dans un lieu de déplacement, par exemple, donne moins de chances à une famille déplacée de s'intégrer dans cette communauté. L'impossibilité de s’intégrer peut contribuer à accroître la dépendance à l'égard de mécanismes d'adaptation négatifs ou conduire à des retours prématurés avant qu'il ne soit possible de le faire en toute sécurité.
On constate avec inquiétude que 65 pour cent des personnes déplacées à l’intérieur du pays vivent au sein de familles dont le revenu mensuel par membre est égal ou inférieur à 4 666 hryvnias [126 dollars], le véritable minimum vital. Les données apportent des preuves d'une tension croissante entre les groupes dans les communautés à travers l'Ukraine, en particulier en ce qui concerne les différents niveaux d'éligibilité à l'aide sociale et humanitaire.
Environ un quart des déplacés internes ont indiqué envisager de quitter leur lieu de résidence actuel, et 3,3 millions de personnes ont l'intention de rentrer un jour. La raison principale est le souhait de reprendre une vie normale ou la nostalgie de leur lieu d’origine et d'autres raisons sentimentales (64 %), suivi de l'intention de retrouver sa famille (25 %), la possession d'une propriété dans le lieu d'origine (22 %), des raisons économiques telles que la possibilité de gagner un revenu (21 %) et un faible sentiment de sécurité dans le lieu actuel (3 %).
Près de la moitié des personnes sont revenues d'une autre région d'Ukraine, et un tiers d'entre elles ont été déplacées dans leur région d'origine, en particulier dans les régions de Tchernihiv, Mykolaïv et Kharkiv. Les trois principales régions de retour sont la ville de Kiev, les régions de Kiev et de Kharkiv, tandis que les zones d’où ils reviennent sont la ville de Kiev, la région de Lviv et la région de Vinnytsia.
Sur les 1,1 million de personnes ayant déclaré revenir d'un autre pays, la plupart sont revenues de Pologne (39 %), suivie de l'Allemagne (9 %), de l'Italie (7 %), de la Tchéquie (6 %) et de la Bulgarie (5 %).
Cinquante pour cent des personnes qui restent déplacées à l’intérieur de l’Ukraine sont concentrées dans cinq régions seulement, à savoir les régions de Kharkiv, de Dnipropetrovsk, de Kiev et d'Odessa et la ville de Kiev - ces régions sont restées les cinq premiers lieux d'accueil depuis janvier 2023. Plus d'un quart des personnes déplacées sont restées dans leur région ou même leur district d'origine lorsque cela était possible, dans l'espoir de rentrer une fois qu'elles seraient suffisamment en sécurité pour le faire ou si elles n’avaient pas les moyens de poursuivre leur voyage. La majorité des personnes déplacées sont originaires de l'est de l'Ukraine.
Ces données sur les déplacements ont été recueillies par l'OIM dans le cadre d'une évaluation auprès de la population générale d'Ukraine à la fin du mois de mai 2023 afin de rassembler des informations sur les déplacements, les flux de mobilité, les intentions et les conditions pour cibler l'assistance à la population touchée par la guerre. Les données sont une ressource essentielle pour comprendre l'ampleur des déplacements à travers l'Ukraine, et contribuer à la recherche sur les motivations, les intentions, les besoins et les conditions des personnes touchées par le déplacement.
Le travail effectué par l'équipe de l’OIM chargée des données et des travaux d’analyse en Ukraine est rendu possible grâce au généreux soutien de l'Union européenne et des gouvernements du Canada, de la Corée, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France et de la Belgique.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter Olivia Headon, Tél : +353833022648, Email : oheadon@iom.int